Certains jeunes burundais ont déjà compris qu’ils doivent s’activer dans la promotion du secteur agro-pastoral pour que le pays puisse atteindre sa vision de développement. C’est le cas de Rémy Nizigiyimana, un jeune œuvrant dans la zone et commune Nyanza-lac de la province de Makamba qui est déterminé à promouvoir l’agriculture du maïs au Burundi. Lors de cette saison culturale A, il s’attend une la récolte de 4 tonnes sur une superficie de trois hectares. Il l’a révélé au quotidien Le «Renouveau du Burundile» dimanche 24 novembre 2024 depuis Nyanza-lac.
M. Nizigiyimana a commencé son projet de promotion de la culture du maïs en 2022. Il témoigne que cette idée lui est venue après avoir entendu l’appel lancé par le numéro un burundais, Evariste Ndayishimiye, interpellant les jeunes à créer leurs propres emplois pour se doter de la liberté financière. Passionné par l’agriculture, ce jeune a jugé bon d’entreprendre la culture de maïs. Avant de commencer ce projet, il fait connaître qu’il venait de passer plusieurs années en effectuant des recherches y relatives dans le souci de cultiver des variétés très productives. Lors de cette saison culturale A, il a cultivé les maïs sur une superficie de trois hectares. Son courage et sa détermination lui poussent à mieux suivre ses activités champêtres, ce qui lui permet d’avoir un bon rendement. Lors de cette saison culturale A, il indique qu’il s’attend à une récolte de quatre tonnes de maïs pour une étendue ne dépassant pas trois hectares. Dans le but d’apporter sa pierre à l’édifice dans la création d’emplois, il indique qu’il parvient à embaucher saisonnièrement d’autres jeunes .
L’insuffisance de moyens financiers, un défi majeur
M. Nizigiyimana laisse entendre que la main d’œuvre pour les activités champêtres devient de plus en plus chère. Nonobstant, il aimerait étendre son projet à l’échelle nationale pour non seulement satisfaire les besoins locaux mais aussi exporter sa production, ce qui contribuerait dans l’équilibre de la balance commerciale burundaise. Pourtant, déplore-t-il, l’insuffisance de moyens financiers freine sa vision. Il invite ainsi l’Etat et les autres opérateurs économiques à lui appuyer pour contribuer efficacement dans la mise en œuvre de la vision nationale de développement.
Tharcisse Sibonkomezi