Dans le but de réduire les risques routiers, les usagers de la route doivent posséder des connaissances suffisantes dans leurs métiers. Cela ressort d’un entretien que le directeur général du Bureau d’études, d’expertises et conseils en automobile, Pacifique Nsabimbona, a accordé au journal «Le Renouveau du Burundi»le lundi 7 octobre 2024 à Bujumbura.
Pacifique Nsabimbona a fait savoir qu’un bon conducteur doit posséder des connaissances suffisantes dans lson métier, c’est-à-dire savoir le code de la route, savoir l’état du véhicule et être lui même en bonne santé. Sa fatigue peut entraîner un accident, certaines maladies peuvent ne pas marier au métier deconducteur. Selon le code routier, avant le renouvellement des documents des chauffeurs des poids lourds, ils doivent suivre une formation de mise à niveau tous les trois ans.
Selon lui, les défis ne manquent pas. A l’auto-école, il n’y a pas de loi applicable sur les formations cycliques régulières. Les usagers de la route doivent être au courant de leur état de santé pour éviter des accidents pendant le roulage. Il faut alors, a-t-il ajouté, avoir la bonne volonté d’appliquer leurs connaissances sur la voie publique afin de partager cet espace avec les autres usagers.
Cinq piliers de la sécurité routière
M.Nsabimbona a précisé que la sécurité routière est transversale. C’est-à-dire que les différents ministères sont impliqués dont les ministères ayant en charge le transport, la justice, les finances, la santé et celui en charge des infrastructures.
Il a enfin indiqué que la sécurité routière a cinq piliers. Il s’agit notamment de la loi applicable sur la sécurité routière, la réparation des infrastructures routières, la sécurité du véhicule, la formation à l’endroit des usagers et la réponse après accident. Il suffit qu’il y ait l’agence nationale de coordination des activités de la sécurité routière afin que tout soit coordonné par cette dernière si non les efforts deviennent improductifs
Odette Nijimbere