La Société financière internationale (IFC) a organisé, le mercredi 25 septembre 2024, un atelier sur la promotion de la sous-traitance locale. Cet atelier vise à de discuter sur les contraintes, les opportunités et les axes d’intervention stratégiques à l’accès des entreprises burundaises au financement ainsi que les opportunités des marchés au niveau régional.
L’amélioration du climat des affaires au Burundi est très importante pour atteindre les objectifs de développement. Et il est nécessaire de privilégier les petites et moyennes entreprises (PME) locales. C’est pour cette raison que cet atelier vise à échanger sur les opportunités ainsi que les contraintes concernant le financement de ces entreprises.
Selon le directeur général de l’Agence de développement du Burundi(ADB), Réverien Nizigiyimana, cet atelier vise à promouvoir la croissance de PME locales, en améliorant leur accès au financement. En effet, l’économie compétitive doit caractériser toutes les parties prenantes. Pour ce, le gouvernement du Burundi est conscient que le secteur privé est incontournable pour atteindre le développement du pays. Il a précisé que l’ADB continue les facilitations à l’endroit des investissements locaux et étrangers ainsi que les exportations à travers l’amélioration du climat des affaires.
Les PME locales doivent fournir des efforts
Nizigiyimana a précisé que l’ADB ne ménagera aucun effort pour faciliter le climat des affaires. Cela pour attirer beaucoup d’investisseurs étrangers qui viennent au Burundi. Toutefois, les entreprises étrangères ne suffisent pas pour que le Burundi en tire profit, a-t-il renchéri. C’est pourquoi, les petites et moyennes entreprises locales doivent fournir beaucoup d’efforts pour satisfaire les diverses sollicitations émanant des entreprises étrangères. Si non le Burundi ne gagnera pas grand-chose et les entreprises implantées dans le pays continuent à s’approvisionner à l’étranger et à embaucher les étrangers suite au manque de compétences et d’expertises locales.
Quant à la représentante de l’IFC, Mariama Cire Sylla, les micros, petites et moyennes entreprises locales ont les potentialités de stimuler la création de l’emploi. Il est donc crucial que ces entreprises aient accès aux crédits afin d’entrer en compétitivité avec les grandes entreprises. L’amélioration du climat des affaires et le cadre juridique favorable sont nécessaires pour développer ces entreprises.
FidèsNdereyimana
Richard Ndayishimiye(Stagiaire)