Le vendredi 6 septembre 2024, le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, en collaboration avec le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique et l’Odeca a organisé une réunion d’échange sur l’état des lieux de la campagne café exercice 2024-2025, l’achat et la gestion du transport du café washed. Comme l’a indiqué le directeur général de l’Odeca, Jean de Dieu Niyindabira, sur 115 000 000 tonnes de café cerise prévus à travers tout le pays, une quantité de 81 007 234 tonnes, soit un taux de 70% a été collectée jusqu’au 22 août 2024.
Etaient invités de cette réunion les gouverneurs des provinces, les commissaires provinciaux de police, les directeurs provinciaux de renseignement, les membres de la magistrature, les cadres de l’Odeca , etc
Selon le directeur général de l’Odeca, Jean de Dieu Niyindabira, l’objectif de cette réunion était d’évaluer la campagne café exercice 2024-2025. Parlant de la production du café , il a précisé que la prévision en café cerise attendue à travers tout le pays était de 115 000 000 tonnes. Mais, a-t-il ajouté, la quantité du café cerise collectée jusqu’ au 22 août 2024 était de 81.007.234 tonnes, soit un taux de 70%. Sur cette production collectée, la quantité du café vendu est de 910 tonnes sur un coût de plus de 4 millions de dollars américains. Quant aux causes qui ont fait que la quantité collectée n’atteigne pas les prévisions, M.Niyindabira a expliqué qu’en cette exercice 2024-2025, le secteur café a connu des défis dont l’arrêt de la pluviosité depuis mi-avril 2024, le manque d’entretien et de fertilisants pour les plantations de caféiers. Dans cette évaluation, poursuit le directeur général Niyindabira, il a été remarqué qu’il y a une partie de la production du café qui a été collectée illégalement. Les conséquences de cette illégalité vont toucher certains caféiculteurs qui ont vendu leur café à ces centres de collecte car ils ont des difficultés à être payés. A cette question, les participants ont suggéré de mener des enquêtes approfondies pour identifier ceux dont leur café a été acheminé sur les stations de lavage pour qu’ils soient payés et ne soient pas traités de la même façon que les auteurs de la collecte illégale du café cerise.
Eric Sabumukama