Les efforts fournis par le gouvernement burundais pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes poussent certains d’entre eux à se spécialiser dans leur production, ce qui influe positivement sur la croissance socio-économique du pays. C’est le cas de Rémy Nizigiyimana œuvrant dans la commune Nyanza-lac de la province de Makamba qui a opté pour la serriculture. Il affirme que sa capacité de production trimestrielle des tomates lui procure un revenu de plus d’un million, ce qui lui permet de répondre facilement aux besoins de sa famille. Il nous l’a révélé le lundi 19 août 2024 à Nyanza-lac.
Selon M. Nizigiyimana, le chef de l’Etat ne ménage aucun effort pour promouvoir le développement de la jeunesse burundaise. Cette dernière n’a qu’à s’atteler au travail pour accompagner le chef de l’Etat dans sa noble mission pour que le pays atteigne son développement durable. Ce jeune entrepreneur témoigne que l’idée entrepreneuriale lui est venue après avoir constaté que le numéro un burundais ne cesse d’accorder des facilités entrepreneuriales aux jeunes actifs pour que chaque poche ait de l’argent et que chaque bouche puisse avoir à manger. Dans le but d’exercer un métier de sa passion, il indique qu’il a jugé bon de cultiver les tomates. Visant l’accroissement de sa production, ce jeune entrepreneur fait savoir qu’il mène incessamment des recherches sur les techniques culturales modernes, ce qui lui permet d’être rationnel dans son projet. Cela lui permet aussi de récolter une grande quantité de tomates pouvant ainsi lui procurer un revenu trimestriel de plus d’un million. Il affirme que la serriculture lui a été un métier qui est venu répondre aux préoccupations de sa famille dans la mesure où il lui permet de satisfaire facilement ses besoins. M. Nizigiyimana dit qu’il projette l’extension de son projet et diversifier les plantes cultivées en vue de contribuer au maximum possible dans la lutte contre le chômage au Burundi.
Promouvoir l’industrie agro-alimentaire
Au moment où le Burundi est déterminé à être un pays émergent en 2040 et développé en 2060, M. Nizigiyimana estime que le développement de l’industrie agro-alimentaire s’avère incontournable. En effet, justifie-t-il, la population burundaise vivant généralement de l’agriculture et de l’élevage, la transformation agro-alimentaire lui permettrait d’exporter sa production avec une valeur ajoutée. Une telle stratégie permettrait également aux agri-éleveurs burundais de pénétrer plusieurs marchés internationaux. A cet effet, M. Nizigiyimana dit qu’il prévoit l’implantation d’une industrie de transformation de tomates pour non seulement transformer sa production mais aussi transformer celle des autres agriculteurs en vue de l’exporter. Il interpelle les jeunes burundais à s’approprier la vision de développement de leur pays en s’attelant au travail.
Tharcisse Sibonkomezi