Dans l’après midi du 25 juillet 2024 en mairie de Bujumbura, le ministère ayant en charge la santé a déclaré la présence des cas de variole du singe « MPOX » au Burundi. Après le communiqué du 18 juillet 2024 indiquant 5 cas suspects de variole du singe et que les résultats étaient devenus négatifs, 3 personnes sont testées positives en date du 22 juillet 2024 par l’équipe multidisciplinaire composée des membres du centre des opérations d’urgence de santé publique, du laboratoire nationale de référence de l’INSP et de l’OMS.
Ces cas se sont manifestés à l’hôpital militaire de Kamenge, au Centre hospitalo-universitaire de Kamenge et dans le district sanitaire d’Isare plus précisément à Tenga. La variole du singe est une maladie qui touche à la fois les animaux et les humains.
Elle est hautement contagieuse et peut entraîner la mort si la prise en charge est amorcée tardivement.
Elle se manifeste par une fièvre, des céphalées, mal de gorge, de la fatigue, une augmentation du volume des ganglions, des douleurs musculaires ou encore une éruption cutanée généralisée. Des complications pulmonaires, oculaires, digestives et cérébrales peuvent survenir.
La ministre ayant en charge la santé, Lydwine Baradahana a indiqué que la transmission de la variole du singe se fait à travers toute forme de contact corporel avec une personne infectée ou les objets ayant été en contact avec le malade et les sécrétions du malade ou de l’animal infecté ainsi que des gouttelettes respiratoires ou aérosols à faible portée.
Observer les mesures préventives pour se protéger
Pour se protéger contre cette maladie, le ministère ayant en charge la santé recommande à la population d’observer les mesures préventives en se lavant régulièrement et correctement les mains à l’eau propre et au savon ou en utilisant une solution hydro alcoolique, et en évitant le contact avec toute personne présentant les signes de ladite maladie.
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida rassure la population burundaise que toutes les dispositions sont prises pour faire face à cette maladie. Les 3 cas sont en train d’être pris en charge dans les structures de santé et évoluent bien. Les cas qui étaient en contact avec ces derniers sont déjà listés et leur suivi est en cours.
Le ministère ayant en charge la santé exhorte la population à faire recours aux services de santé les plus proches, face à tout cas suspect.
Mme Baradahana a profité de cette occasion pour remercier les prestataires des soins de santé pour leur professionnalisme et les partenaires au développement, pour les appuis constants dans la riposte à cette maladie.
Odette Nijimbere