L’éducation inclusive constitue une clé pour l’atteinte des objectifs de développement durable. Les jeunes formés sont dotés d’un savoir-faire leur permettant de sortir de la pauvreté. C’est dans ce cadre que l’Association des catalyseurs du développement communautaire (Acadec) ne ménage aucun effort pour former les jeunes adolescents sur la santé sexuelle et reproductive, en milieux scolaires, pour qu’ils se concentrent sur leurs études. Alexandre Nkengurutse, représentant légal de cette association indique que l’objectif poursuivi est la promotion de l’éducation inclusive au Burundi. Il nous l’a indiqué le lundi 10 juin 2024 à Bujumbura.
Selon M. Nkengurutse, l’éducation inclusive et de qualité s’avère incontournable pour le développement durable des pays en voie de développement comme le Burundi. Elle permet de réduire les inégalités sociales et de promouvoir le développement socio-économique des jeunes. C’est dans ce cadre que l’Acadec est désormais déterminée à construire le Burundi cohérent, où l’éducation inclusive est un élément clé du développement. M. Nkengurutse fait savoir que cette association a déjà débuté son projet de sensibilisation des élèves adolescents en milieux scolaires, pour qu’ils puissent leur inculquer suffisamment des notions sur la santé sexuelle et reproductive. Cela les pousse à se prévenir des grossesses précoces et non désirées en vue de mieux poursuivre leur cursus scolaire. Selon lui, une fille qui abandonne ses études constitue un obstacle pour le développement du pays. Une telle sensibilisation sur la bonne conduite en milieux scolaires s’avère ainsi nécessaire pour ne pas miner la mise en œuvre de la Vision de développement du Burundi. Etant donné que la population burundaise est majoritairement composée de jeunes, M. Nkengurutse estime que le pays doit compter sur ces derniers pour atteindre le développement durable. Il interpelle, à cet effet, tous les jeunes élèves à se concentrer plutôt sur leurs études, pour promouvoir leur développement et celui du pays.
L’insuffisance de partenaires financiers, un défi majeur pour cette association
Dans le but de mieux encadrer les jeunes en milieux scolaires, M. Nkengurutse souligne que l’Acadec aimerait étendre ses interventions dans tout le pays, pour diffuser le message sur les bonnes manières à adopter en vue d’atteindre leur maturité avec une intelligence avérée. Toutefois, il signale que l’insuffisance de partenaires financiers constitue un défi majeur pour cette association. Il invite le gouvernement à lui apporter son appui pour lui permettre de mieux poursuivre sa mission de promotion de l’éducation inclusive au Burundi. De cette manière, conclut-il, le Burundi pourrait ainsi avoir suffisamment d’intellectuels dotés d’un savoir-faire, susceptibles de faire parvenir le pays à son développement durable.
Tharcisse Sibonkomezi