Les efforts fournis par le gouvernement burundais dans la facilitation de l’entrepreneuriat des jeunes les poussent à concevoir et réaliser des projets générateurs de revenus et susceptibles d’accroître le produit intérieur brut. C’est le cas de Willy Niyomwungere, un jeune dont l’entreprise «Awaken Youth Center for Development» fabrique des chaussures. Il indique que le but poursuivi est de promouvoir une économie compétitive tirée par le secteur industriel à haute valeur ajoutée. Cela ressort d’un entretien qu’il nous a accordé le mardi 28 Mai 2024 à Gitega.
Selon M. Niyomwungere, le Burundi dispose de plusieurs potentialités pour se développer. Les efforts fournis par le numéro Un burundais, Evariste Ndayishimiye, dans la facilitation de l’entrepreneuriat des jeunes devraient éveiller les esprits de ces derniers pour concevoir chacun un projet générateur de revenus. Cela leur permettrait d’assurer leur autonomie financière. C’est dans ce cadre qu’il a choisi le métier de cordonnerie en vue de contribuer au développement du Burundi. Il n’exerce pas ce métier par hasard. En effet, il affirme qu’il s’agit d’un métier qui relève de sa passion d’enfance. Dans le but de mieux se préparer à son processus entrepreneurial, M. Niyomwungere souligne qu’il a jugé bon d’enrichir son talent par de riches recherches en rapport avec les techniques de fabrication de chaussures. A l’issue de ses recherches, il a ainsi débuté son projet par la fabrication des sandales. Soucieux de mener incessamment des recherches pour mieux répondre aux sollicitations de sa clientèle, M. Niyomwungere dit qu’il projette non seulement de fabriquer d’autres types de chaussures mais aussi produire de lui-même les matières premières pour ne plus songer à leur importation. Dix jeunes sur deux milles qui sont prévus par cette entreprise y ont décroché leur emploi.
Privilégier la qualité pour pénétrer les marchés internationaux
M. Niyomwungere souligne que son entreprise a pris les devants dans la mise en œuvre de la vision d’émergence du Burundi. Cela se remarque à travers sa vision “une entreprise émergente en 2040 susceptible de satisfaire la clientèle non seulement locale mais aussi régionale”. Il ajoute que cette entreprise devra se fabriquer toute matière première dont elle aura besoin en 2060. Pour y parvenir, M. Niyomwungere laisse entendre que son entreprise a décidé de mettre en avant la qualité de production en vue de pénétrer le maximum possible de marchés tant locaux qu’internationaux.
Tharcisse Sibonkomezi