La Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a procédé, le jeudi 16 mai 2024, au lancement de la campagne de sensibilisation des jeunes élèves en milieu scolaire, sur la santé sexuelle et reproductive, le VIH/Sida et la nutrition pour l’année 2023-2024 au lycée Clarté notre dame de Vugizo de Bujumbura. Les apprenants ont été appelés à se fixer des objectifs et éviter tout ce qui peut les empêcher de les atteindre.
La Première dame du Burundi a indiqué, dans son discours, que ces enseignements ont été organisés dans les écoles à régime d’internat, en vue de la sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive, le VIH/sida et la nutrition, car, a-t-elle dit, il s’est observé que dans ces écoles, il y a un bon nombre d’élèves âgés de 15 à 19 ans, qui rencontrent pas mal de difficultés liées notamment aux grossesses non désirées, aux infections sexuellement transmissibles (IST), à l’avortement et ses conséquences , etc. Mis à part les abandons scolaires, il y en a qui perdent leur vie, d’autres s’adonnent à la consommation de drogues.
Mme Ndayishimiye a précisé que cette situation peut impacter la production tant dans le milieu scolaire que socio-professionnel. « Cela peut même affecter le pays dans ses efforts visant l’atteinte de sa vision, Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 , au cas où les jeunes n’y contribueraient pas efficacement, étant donné que ces derniers constituent la majorité de la population burundaise », a-t-elle ajouté.
Suivre les bons conseils
Dans ses enseignements, Mme Ndayishimiye a prodigué de riches conseils permettant aux élèves participants, de continuer à bien préparer leur avenir. Tout d’abord, elle leur a expliqué que les rapports sexuels à bas âges constituent la porte d’entrée de la plupart des problèmes qui arrivent aux élèves, entre autres, les abandons scolaires, les IST, les décès liés à l’avortement, etc. Pour ce faire, ils doivent lutter, avec toute leur énergie, tout ce qui peut les conduire dans cet acte, en adoptant un bon comportement digne, suivre et respecter les bons conseils des parents, des éducateurs et des adultes. Ils doivent également se laisser guider par la parole de Dieu, se fixer des objectifs pour parvenir à leur avenir meilleur et aimer le travail.
Mme Ndayishimiye n’a pas manqué d’aborder le sujet relatif à la nutrition. Selon elle, une bonne santé d’une personne dépend aussi de sa nutrition. Elle leur a donc rappelé de privilégier une alimentation équilibrée afin d’éviter des maladies dues à la malnutrition et à s’intéresser au plus à l’hygiène et l’assainissement dans leurs milieux.
Contribuer à l’éducation de la jeunesse burundaise
Dans son discours, l’assistant du ministre en charge de l’éducation nationale, Hermenegilde Burikukiye, a d’abord remercié la Première dame du Burundi pour l’initiative entreprise. Il a fait savoir que cette initiative est tombée à point nommé pour contribuer à l’éducation de la jeunesse, au regard des effectifs des cas de grossesse observés en milieux scolaires pour les années scolaires précédentes. Il a alors demandé, à chacun en ce qui le concerne, de jouer son rôle pour apporter une pierre à l’édifice en faveur de l’éducation de la jeunesse burundaise.
Fondé en 1957, le Lycée Clarté notre dame de Vugizo a déjà sorti beaucoup de jeunes qui sont actuellement en train de contribuer au développement du pays, a indiqué le responsable de cet établissement scolaire à régime d’internat et externat. Actuellement, ce lycée a été délocalisé à la suite d’un ravin qui s’est créé à Kiriri. Pour ce faire, le responsable dudit lycée a plaidé pour que ce dernier puisse trouver se propres bâtiments.
Différentes thématiques relatives au sujet ont été développées. La Première dame du Burundi a aussi offert un don constitué de ballons de jeu et de maillots à ce lycée. La séance a aussi vu la participation des enseignants dudit lycée. Les séances de sensibilisation du genre vont se poursuivre aux autres établissements scolaires dans différentes provinces du pays.
Claude Hakizimana