Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Burundi en 1963, les relations entre nos deux pays ont résisté à l’épreuve des vicissitudes de la situation internationale et sont devenues une amitié « de tout temps » et un partenariat « tous azimuts », qui ont été hautement appréciées par le président chinois Xi Jinping comme un « modèle de la coopération Sud-Sud ». Le haut degré de consensus politique et la position commune entre les deux pays sur la question de Taiwan constitue l’un des lests stabilisateurs pour le développement des relations bilatérales depuis plus de 60 ans.
Lors de la rencontre avec le président Xi Jinping en juillet 2023, le président Évariste Ndayishimiye a souligné que le Burundi adhère fermement à la politique d’une seule Chine et que Taiwan fait partie intégrante de la Chine. En janvier de cette année, après le dévoilement des résultats des élections de direction et législatives dans la région de Taiwan, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement du Burundi a réitéré l’attachement au principe d’une seule Chine pour soutenir la Chine dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale.
Taiwan appartient à la Chine depuis l’antiquité
Taiwan fait partie de la Chine, tel est un fait pourvu de bases claires et complètes du point de vue historique, administratif, culturel et économique. Depuis le 14e siècle, les gouvernements centraux de Chine ont commencé à mettre en œuvre une administration à Taïwan. En 1684, le gouvernement Qing a créé la préfecture de Taïwan, qui était sous la juridiction de la province du Fujian, avant d’être érigée au rang de province en 1885. En 1895, au lendemain de la première guerre sino-japonaise, le Japon a forcé le gouvernement Qing à lui céder l’île de Taiwan. Or, pendant un demi-siècle sous l’occupation japonaise, les compatriotes taïwanais n’ont jamais cessé leur lutte.
En 1945, à la faveur de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale et en vertu d’une série de documents ayant un effet juridique international tels que la Déclaration du Caire et la Proclamation de Potsdam, la Chine a recouvré légalement et de facto Taïwan, occupée depuis près d’un demi-siècle.
La question de Taïwan relève des affaires intérieures de la Chine
La question de Taïwan est en réalité une continuation de la guerre civile en Chine dans les années 1940. En 1949, la République populaire de Chine a été proclamée et l’ancien régime chinois dirigé par le parti nationaliste Kuomintang a trouvé son refuge dans la province de Taïwan. De plus, à cause de l’ingérence étrangère, les deux rives du détroit de Taiwan ont sombré dans un état spécial de confrontation politique de longue durée.
Cependant, depuis la fondation de la Chine nouvelle, le Parti communiste chinois (PCC) prenait toujours la résolution de la question de Taïwan et la réunification complète de la Chine pour sa mission historique inébranlable. À cet effet, le PCC a proposé l’approche « un pays, deux systèmes », a fait les deux rives du détroit de Taïwan parvenir au « Consensus de 1992 » incarnant le principe d’une seule Chine, et a promulgué la « loi anti-sécession» en réponse aux activités rampantes d’« indépendance de Taiwan » sur l’île. Dans la nouvelle ère sous la direction du président Xi Jinping, le PCC s’ingénie à mettre pleinement en œuvre sa stratégie globale et les principales politiques pour résoudre la question de Taïwan et promouvoir les relations entre les deux rives du détroit de Taïwan.
Le principe d’une seule Chine est un consensus international
Le principe d’une seule Chine constitue la base politique sur laquelle la Chine s’appuie dans l’établissement de ses relations diplomatiques avec d’autres pays, une norme fondamentale universellement reconnue régissant les relations internationales, ainsi qu’un consensus général au sein de la communauté internationale. Actuellement, 183 pays dans le monde ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base de ce principe.
En 1971, la 26e Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 2758, qui précise qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois, le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine, y compris Taïwan. En tant que province chinoise, Taïwan n’a aucune base, aucune raison ni aucun droit d’adhérer aux Nations unies ou à d’autres organisations internationales qui requièrent la qualité d’État souverain.
Le statut de Taïwan est incontestablement déterminé
Depuis un certain temps, les autorités du Parti démocrate progressiste de Taiwan et certaines forces déforment délibérément la résolution 2758 de l’Assemblée générale de l’Onu, prônent en vain la participation de Taïwan aux forums multilatéraux du système onusien, y compris l’Assemblée mondiale de la santé de l’OMS, et bravent sciemment le consensus d’une seule Chine, en spéculant sur le soi-disant « statut indécis de Taïwan ». Cet argument est une variante politique de la tentative de « l’indépendance de Taïwan ». De jure, le statut juridique de Taïwan en tant que partie du territoire chinois est clair tant dans la loi chinoise que dans le droit international.
La question de Taïwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et la pierre angulaire des relations traditionnelles de coopération amicales entre la Chine et le Burundi. Face à des agissements rétrogrades, la Chine apprécie hautement que le Burundi se tient toujours aux côtés de la Chine, adhérant fermement au principe d’une seule Chine et soutenant la cause de la réunification du pays, ce qui prouve que le principe d’une seule Chine est universellement soutenu par la communauté internationale et qu’il constitue l’aspiration générale des amis de la Chine ainsi que l’inévitable tendance historique. Sur cette base, la Chine est disposée à promouvoir les relations bilatérales avec le Burundi, à améliorer le bien-être des deux peuples par la coopération pragmatique, et à accompagner le Burundi dans la réalisation de sa vision de développement « 2040 & 2060 » !
Zhao Jiangping