
Les festivités ont débuté par un long défilé de toutes les couches des secteurs publics et privés
Le Burundi s’est joint, le mercredi 1er mai 2024, au monde entier pour célébrer la Journée internationale du travail et des travailleurs. Le thème de cette année est « Dukomeze ibikorwa kuburyo umwe wese arimbura ivyo yakoze », thème incitant tout travailleur à redoubler d’efforts de façon à s’auto évaluer, afin d’atteindre l’émergence du pays.
Rehaussées par la présence du Vice-président de la république du Burundi, Prosper Bazombanza, les festivités se sont déroulées dans la municipalité de Bujumbura, près du stade en cours de construction dit Intwari. Elles ont débuté par un long défilé des fonctionnaires de tous les secteurs publics et privés, tenant des banderoles identifiants les différents secteurs de travail.
Dans son mot de circonstance, M. Bazombanza est revenu sur le message du 30 avril 2024 adressé à la Nation par le président de la République Evariste Ndayishimiye. Il a promis que les défis des employés et employeurs relevés par la confédération des syndicats du Burundi (Cosybu) et l’Association des employeurs du Burundi (AEB) trouveront des solutions adéquates car, a-t-il souligné, le gouvernement du Burundi est prioritairement préoccupé par les conditions favorables des travailleurs afin de mener à bout le développement durable.
M. Bazombanza n’a pas manqué d’encourager le Paeej à continuer de créer des emplois pour les jeunes.
Privilégier le dialogue
Les organisations représentantes des employeurs et employés ont convergé sur le fait de privilégier le dialogue social entre les employeurs et les travailleurs afin de travailler paisiblement. Le représentant de la Cosybu, Tharcisse Gahungu, a énuméré certains grands défis aux quels font face les travailleurs. Ce sont principalement les retraites anticipées, le dégel des annales non aboutissant, la suppression de plusieurs avantages des employés due à la politique salariale, la vie qui devient de plus en plus chère à cause de la hausse des prix par rapport au salaire, l’absence de loi sur le travail informel etc. Pour lui, il est important de se mettre ensemble pour trouver des solutions à ces defis.
Théodore Kamwenubusa, représentant de l’AEB, a montré les défis liés au travail et à l’échec du développement durable. Il s’agit, entre autres, de la pénurie du carburant qui handicape le déroulement des activités dans presque tous les secteurs de la vie du pays.
Donathe Ndayisenga