Dans le cadre d’un programme de formation très intensive à l’intention des hauts cadres du ministère des finances, du budget et de la planification économique MFBPE, le président de l’Institut Compass formateur, Frederic P. Martin, a signalé, dans un entretien accordé au journal «Le Quotidien de l’information du Burundi», qu’au cours de cette formation, trois thèmes notamment budget-programme, partenariat publique-privé (PPP) et Investissements directs étrangers (IDE), ont été abordés.
Les hauts cadres du MFBPE ont bénéficié d’une formation qualifiée d’intensive, de la part de l’institut Compass, de novembre à décembre 2023 à Bujumbura. Au cours de cette formation, trois thèmes ont été traités. Il s’agit a indiqué M. Fréderic, du Budget-programme, du Partenariat public-privé (PPP) et d’Investissements directs étrangers.
En rapport avec le budget-programme, Frédéric P. Martin a indiqué que c’est une nouvelle manière d’organiser la programmation, la budgétisation et le suivi et évaluation des programmes publics. « On passe d’un budget moyens budgétaires à un budget-programme », a-t-il dit. A cet effet, a-t-il expliqué, on définit des programmes selon un ministère, des objectifs reliant ces programmes en fonction des politiques publiques telles que politique de la santé, la politique de l’éducation, la politique de la sécurité, etc. M. Frédéric a dit qu’on définit des objectifs dans ces politiques via des programmes qui ont été donnés, afin de les atteindre. Ces programmes doivent également être budgétisés afin de savoir d’argent alloué dans chaque programme. On fait la liaison entre les allocutions budgétaires, le personnel, les matériels et le projet de l’investissement et le résultat converti de la réduction de la mortalité infantile et amélioration de condition de vie de la population. Selon M. Frédéric le budget programme est une nouvelle approche de travailler.
Transmettre un rapport de performance
Frédéric a fait savoir que le budget-programme n’est pas un outil technique ou logiciel comme tel, mais plutôt une bonne et nouvelle manière de travailler, qui se préoccupe des résultats sur la gestion accès aux résultats. Notre source n’a pas manqué de mentionner des avantages de cette nouvelle approche, notamment finances claires, car, a-t-il dit, chaque ministère doit élaborer un plan annuel de performance dans lequel on détermine des objectifs à atteindre. Il a également signalé que selon des ressources disponibles et prévisibles, on fait les allocutions préliminaires à différents secteurs, donc, à différents programmes. Ainsi chaque ministère doit transmettre un rapport de performance, pour identifier des résultats atteints à la fin d’année. Il y a des factures économiques qui varient, comme il y a des imprévus, par exemple, a-t-il illustré par notamment, des conséquences de guerres en Ukraine, des inflations, le changement climatique, les catastrophes naturelles, le conflit marche à droite et à gauche, la montée des prix suite à la pénurie du pétrole, etc. M. Frédéric a mentionné que comme il y a un plan prévisible, il faut également, a laissé entendre, un scénario budgétaire.
Diminuer des dépressions économiques de l’Etat
M. Frédéric a révélé qu’au cours de la formation des cadres du ministère des Finances, du Budget et de la planification économique, les bénéficiaires ont été recommandés d’instaurer un plan de risques.
Frédéric P. Martin a pu signaler que les intéressés ont vecu également une formation sur les PPP (partenariats public-privés). Pour que le pays soit développement, a rassuré M. Frédéric, il faut qu’il ait de la croissance, de l’emploi, de l’investissement et des revenus. Il a expliqué que les PPP est une manière de signaler que vous allez avoir un acteur extérieur privé. Il peut être National ou international, qui va porter d’une part une compétence technique pour la construction des infrastructures publiques. Il y a également des acteurs qui peuvent apporter des financements. Ainsi il y a plusieurs sortes de «PPP ». Le rôle des PPP , leurs droits, leurs obligations doivent être diversifiés pour la partie nationale, a -t-il dit. Il a ajouté que le partenariat privé peut financer, par exemple, la construction de vente. M. Frédéric a souligné l’objectif des PPP qui est de diminuer des dépressions économiques de l’État. Toutefois, il a assuré que les PPP peuvent également enregistrer des échecs car ce n’est pas garanti. Notre interlocuteur n’a pas oublié de signaler que lesdits cadres ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur l’Investissement direct étranger, IDE. Ce thématique concerne, la politique de savoir la manière de convaincre, attirer des investisseurs étrangers afin de venir créer des activités économiques, exploiter des mines, mettre en place des usines, améliorer l’agriculture, etc, a indiqué M. Frédéric. A cet effet, pour que des investisseurs puissent porter un capital au Burundi, il faut qu’il y ait une politique stable, un cadre stable légal, stabilité macroéconomique, et bonne gouvernance, a-t-il révélé.
Appolinaire Ndikuriyo