
Le mois de mars est une occasion pour les femmes de s'auto-evaluer en vue de constater les avancées déjà enregistrées et les pas qui restent à franchir en matière de promotion de leurs droits (Photo Tharcisse Sibonkomezi)
Dans le but de se préparer à la célébration de la Journée internationale de la femme édition 2024, l’Association burundaise des femmes journalistes (AFJO) a organisé, le mercredi 6 mars 2024 à Bujumbura, un café d’échange sur le suivi médiatique des budgets sous la perspective genre, à l’intention des femmes et filles journalistes. Comme l’a indiqué Francine Ndihokubwayo, présidente de l’AFJO, le mois de mars est une occasion pour les femmes de s’auto-évaluer en vue de constater les avancées déjà enregistrées et les pas qui restent à franchir en matière de promotion de leurs droits.
Dans son discours, Mme Ndihokubwayo a fait savoir que le mois de mars est spécial pour les femmes et filles. En effet, a-t-elle expliqué, il s’agit d’un mois pendant lequel l’occasion est offerte à ces dernières pour s’auto-evaluer. Lors de cette auto-évaluation, elle a indiqué que les femmes et filles constatent les avancées qu’elles ont déjà enregistrées et les pas qui leur restent à franchir pour promouvoir et défendre leurs droits. Elle a rappelé que l’AFJO s’est déjà fixé la mission de promouvoir les droits des femmes en général et particulièrement ceux des femmes journalistes, à travers des actions de communication. Ainsi, a-t-elle souligné, pour bien accomplir cette noble mission, les médias et la communication constituent son cheval de bataille dans la promotion et la défense des droits des femmes.
Mobiliser les femmes journaliste à mettre leurs micros au service de la promotion de leurs droits
Mme Ndihokubwayo a laissé entendre que dans sa démarche, l’AFJO se focalise sur les objectifs fixés par la conférence internationale des femmes de Beijing de 1995 sur les femmes et les médias. Il s’agit, selon elle, de permettre aux femmes de mieux s’exprimer et de mieux participer à la prise de décision dans le cadre et par l’intermédiaire des médias et de nouvelles techniques de communication. Il s’agit en outre de promouvoir une image équilibrée et non stéréotypée des femmes dans les médias. C’est donc, dans ce cadre que ce café d’échange a été organisé en vue de permettre aux femmes et filles journalistes de mieux s’exprimer. Elle a enfin indiqué qu’une telle initiative vise à les mobiliser à mettre en œuvre leurs plumes et micros au service de la promotion des droits des femmes, en assurant une couverture médiatique des diverses activités organisées à l’occasion de la célébration du mois de la femme.
Tharcisse Sibonkomezi