L’Ombudsman burundais, Aimée Laurentine Kanyana a pris part, le lundi 19 février 2024, à la table ronde des parties prenantes sur l’agenda Jeunesse, paix et sécurité de la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations unies, sous le thème : « Engagement de la jeunesse pour l’agenda Jeunesse, paix et sécurité au Burundi et en Afrique centrale : défis et opportunités ».
« Nous nous réjouissons du fait que le gouvernement du Burundi a compris que la jeunesse est un maillon clé des politiques de développement durable, et n’a pas hésité à développer des programmes pour responsabiliser et outiller la jeunesse, en vue d’atteindre les cibles prévues par l’agenda 2040, pays émergent et 2060, pays développé », a souligné Aimée Laurentine Kanyana, Ombudsman burundais, lors de l’ouverture de cette table ronde.
Cette résolution invite instamment les Etats membres à donner aux jeunes une plus grande voix dans la prise de décision aux niveaux local, national, régional et international, et d’envisager la mise en place de mécanismes qui permettraient aux jeunes de participer de manière significative, aux processus de paix. Pour y arriver, les Etats doivent impliquer certains acteurs étatiques et non étatiques pour la mise en œuvre effective de la résolution 2250, a-t-elle ajouté.
La jeunesse joue un rôle incontournable
Pour l’Ombudsman burundais, ces assises sont une occasion pour les jeunes d’Afrique centrale et d’autres coins du monde, d’échanger pour s’informer et se former entre pairs, afin qu’ils aient les compétences nécessaires pour concevoir des solutions innovantes, durables et pérennes, susceptibles d’avoir un impact sur leur avenir.
Du côté du Cidep (Centre d’appui aux initiatives locales de développement et d’assistance aux personnes vulnérables), Aimable Nzoyisenga, directeur du Cidep a précisé qu’en échangeant avec les autres jeunes, le constat est que le rôle de la jeunesse est incontournable dans la consolidation de la paix. « La force positive de la jeunesse doit être orientée dans la construction du pays et non de sa destruction. Nous nous réjouissons que l’Institution de l’Ombudsman a pris l’engagement d’accompagner la société civile pour la réussite de la vision par rapport à cet Agenda », a conclu M.Nzoyisenga.
D’autres intervenants de l’Afrique centrale et ailleurs, ont suivi cette table ronde à partir des Etats-Unis, du Canada, du Kenya, du Rwanda et du Zimbabwe, sans oublier les délégués de la jeunesse de la RDC qui étaient présents sur les lieux.
Yvette Irambona