Le ministère de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines a sorti, le dimanche 18 février 2024 à Bujumbura, un communiqué pour annoncer la revue à la baisse des prix du carburant. Selon Ibrahim Uwizeye, ministre burundais ayant l’énergie dans ses attributions, cette décision est prise suite à la baisse des cours mondiaux des produits pétroliers et des coûts de transport par bateaux en provenance des raffineries vers le port de Dar-es-salam. Ces nouveaux prix vont entrer en vigueur à partir du lundi 19 février 2024 à minuit.
M. Uwizeye fait savoir que le ministère de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines a constaté une baisse des cours mondiaux des produits pétroliers et des coûts de transport par bateaux de ces produits en provenance des raffineries vers le port de Dar-es-Salam pour les livraisons du mois de février 2024. Le gouvernement du Burundi a ainsi pris, selon lui, l’orientation de suivre du jour au jour, les variations de ces cours mondiaux et de changer les prix à la pompe. C’est donc dans ce cadre que le ministère revoit à la baisse les prix du carburant, en faveur de la population burundaise. A cet effet, à partir de ce lundi 19 février 2024, à minuit, un litre d’essence qui s’échangeait contre paiement de 4 350 FBu en mairie de Bujumbura va, désormais, s’acheter à 4 000 FBu. Au moment où le prix d’un litre de mazout était de 4 235 FBu avant la décision dudit ministère, il sera, cette fois-ci, de 3 925 FBu, tandis que le prix d’un litre de pétrole sera de 3 905 FBu alors qu’il était de 4 250 FBu. Les prix du carburant vont donc connaître une baisse variant entre 300 FBu et 350 FBu en mairie de Bujumbura. A l’intérieur du pays, ces prix ont été également revus à la baisse selon la localité.
Décourager les perturbations dans l’approvisionnement en carburant
Lors de ce communiqué, M. Uwizeye a profité de cette occasion pour lancer un appel à toutes les institutions concernées à conjuguer leurs efforts en vue de décourager toute éventuelle manœuvre qui viendrait perturber l’approvisionnement en carburant. Il tranquillise la population en lui rassurant que ce ministère ne ménagera aucun effort pour que l’approvisionnement en carburant et en produits pétroliers réponde à ses attentes et garantisse la poursuite de l’activité économique en toute quiétude. Toutefois, M. Uwizeye souligne que les bons de carburant non encore servis seront ajustés conformément à la nouvelle structure.
Tharcisse Sibonkomezi