Dans un entretien accordé au journal le Renouveau en date du 12 janvier 2024, l’encadreur des coopératives Sangwe en commune Nyabikere, Fédor Ndayikengurutse, indique que toutes les quatorse coopératives Sangwe de ladite commune ont une avancée significative car elles ont toutes entamé le processus de remboursement du crédits leurs octroyés même si les défis ne manquent pas.
« Toutes les quatorse coopératives de la commune Nyabikere ont reçu un crédit de 20 000 000 FBu de la part du Fonds national d’investissement communal (Fonic). Ce sont des coopératives d’élevage et d’agriculture. Elles sont jusqu’aujourd’hui fonctionnelles et ont déjà entamé le processus de remboursement ».précise Mr Ndayikengurutse.
Etat d’avancement de chaque coopérative
« L’encadreur de la coopérative au niveau communal et les présidents desdites coopératives au niveau collinaire, ont collaboré pour procéder à la distribution des animaux domestiques aux membres afin de les élever. Si la chèvre met bas, le premier chevreau doit appartenir à la coopérative et le second au propriétaire. Sur chaque colline, il y a des encadreurs vétérinaires qui suivent de près l’état de santé de chaque chèvre et de savoir le nombre de chevreaux qui sont nés. En comptant le nombre des chèvres disponibles, la coopérative Sangwe Nyarunazi possède 476 chèvres qui ont une valeur de 44 555 000 FBu pour la coopérative et 20 280 000 FBu pour les membres propriétaires des biens de ladite coopérative. La coopérative Sangwe Mazita possède 23 762 000 FBu pour la coopérative et 8 498 000 FBu pour les membres. Les autres coopératives sont aussi en évolution. Le prix des animaux domestiques varie entre 50 000 FBu et 250 000 FBu », précise M. Ndayikengurutse
Les défis ne manquent pas
Notre interlocuteur précise que certains membres des coopératives Sangwe pensaient que les 20 000 000 FBu étaient un cadeau de l’Etat et pouvaient se les partager facilement. Après avoir entendu que cette somme est un crédit remboursable et qu’ils doivent travailler en commun, ils se sont découragés jusqu’à ce qu’ils ne participent plus dans les réunions et activités organisées par les représentants desdites coopératives. La commune ne dispose pas des propriétés foncières et cela entraine une conséquence néfaste dans le domaine des activités agricoles. Il y a aussi le manque de moyens pour le suivi et évaluation au niveau communal.
Fédor Ndayikengurutse a enfin dit que toutes les coopératives sont classées en deux catégories. Il s’agit, entres, autres : des coopératives qui ont un capital supérieur à la subvention donné par l’Etat et celles qui ont un capital inférieur à celui donné par l’Etat.
Odette Nijimbere (stagiaire)