La Fédération burundaise de karaté (Febuka) a tenu le dimanche 27 juin 2021 une assemblée générale élective. Christophe Nkurunziza dit Kimé vient d’être réélu à 100% pour l’olympiade 2021-2024. Elargir et avoir un dojo dans chaque province et transformer le nouveau dojo de Kiyange (zone Buterere) en un centre de développement du karaté au niveau national et au niveau régional, sont quelques uns de ses projets.
Après avoir vérifié que le quorum est atteint pour passer aux élections proprement dites, le candidat unique, Christophe Nkurunziza a donné son plan d’action pour la nouvelle olympiade 2021-2024. Parmi ses projets pilotes, il a cité l’implantation d’au moins un dojo dans chaque province visant le développement de l’effectif et de la pratique; la transformation du dojo de Kiyange sis en zone Buterere en un centre de développement du karaté autant au niveau national que régional. Après sa réélection à l’unanimité, Christophe Nkurunziza est revenu sur ses réalisations pour le mandat écoulé. Il a rappelé que Febuka avait promis de faire participer les athlètes dans les championnats d’Afrique et du monde sans viser même des médailles. « Pour les deux premières années de notre mandat, nous avons eu les médailles d’argent et de bronze aux jeux africains. Cela montre qu’on a des talents à exploiter. Nous sommes parvenus à construire un dojo national pour le mandat passé. Nous tenons à réitérer nos sincères remerciements à l’ambassade du Japon au Burundi qui nous a donné le financement».
Les perspectives d’avenir
Il a fait savoir qu’il y a un projet de transformer ce dojo national en un centre de développement du karaté tant au niveau national que régional. « Nous avons déjà amorcé un partenariat avec la fédération africaine de karaté et la fédération mondiale pour nous soutenir par rapport à ce plan de développement. Il y a ce qu’on appelle le camp d’entrainement qui permet une participation à partir de 6 ans à l’age adulte. On a alors besoin de cela pour développer la masse et la pratique. Nous avons fait des statistiques en 2018, et nous avons identifié 3 300 karatékas. Mais là, on peut se poser la question sur la qualité des entrainements et la qualité des cours. Nous avons l’objectif de former les entraineurs et une équipe d’experts pour pouvoir monter le niveau pour aller plus loin et avoir des experts qui ont un niveau international. Avoir un athlète qui peut mettre en situation difficile les champions d’Afrique ou les champions du monde, c’est déjà grand-chose. Nous voulons mettre en place au moins un dojo dans chaque province du pays. Nous allons nommer des points focaux régionaux, avec la présence des femmes pour mettre en valeur les karatékas femmes ou filles. Nous allons aussi continuer à chercher les bailleurs pour mettre en place des infrastructures», a indiqué Nkurunziza.
Le secrétaire général du Comite national olympique, Salvator Bigirimana, a félicité le comité nouvellement élu et lui a demandé de rester serein.
Olivier Nishirimbere