Les conseils entrepreneuriaux prodigués par les autorités burundaises aux jeunes ne cessent de produire des résultats en terme de projets innovants. C’est le cas des jeunes regroupés dans la coopérative « Amatara de Ruyigi », œuvrant en zone, commune et province de Ruyigi. Ils fabriquent de l’huile d’avocat, un produit cosmétique non nuisible à la santé humaine. Comme l’a témoigné le président de cette coopérative, Fabrice Bizimana, à la presse quotidienne le Renouveau, le mercredi 13 septembre 2023, ces produits ne contiennent aucune substance chimique.
Bizimana a fait savoir que l’idée de fabrication de ces produits cosmétiques leur est venue après avoir constaté qu’il existe d’autres produits similaires importés, se trouvant sur le marché burundais qui peuvent être nuisibles à la santé humaine, en détériorant la peau celui qui s’en sent. Ils ont à cet effet créé une coopérative qui est actuellement composée par 19 personnes, toutes déterminées à promouvoir la santé humaine. Il a indiqué que les recherches qu’ils ne cessent de mener sur l’internet, leur ont permis de découvrir qu’ils peuvent fabriquer des produits cosmétiques non nuisibles à la santé humaine. Actuellement, ils fabriquent des produits cosmétiques appelés « Berwa oil ». Il s’agit selon lui, de l’huile végétale aux bienfaits multiples. Elle est utilisée aussi bien pour l’entretien des cheveux que pour le corps et le visage. M. Bizimana a témoigné que cette huile possède des vertus adoucissantes et réparatrices pour la peau. En outre, poursuit-il, cette huile ne contient aucun produit chimique. Elle est, selon lui, totalement naturelle, ce qui fait qu’elle ne soit pas nuisible à la santé humaine. Ces jeunes visent la création d’une grande entreprise de fabrication de ces produits cosmétiques en vue de couvrir les besoins dans tout le pays.
Une volonté de créer le maximum d’emplois possibles
Bizimana a laissé entendre que leur coopérative aimerait créer autant d’emplois que possible pour les jeunes. Selon lui, il s’agit d’un projet qui permettrait aux jeunes cultivateurs, de se doter d’un marché d’écoulement de leurs avocats. Malgré cette bonne volonté, il a déploré l’insuffisance de moyens financiers freine l’atteinte de la vision de cette coopérative. Il a invité les partenaires financiers des jeunes à appuyer cette coopérative pour permettre à ces derniers de contribuer à l’atteinte de la vision du pays.
Tharcisse Sibonkomezi