Dans le but de montrer aux partenaires financiers qui ont déjà affiché l’intérêt à financer les activités de construction des logements en hauteur, le ministre ayant les logements sociaux dans ses attributions, Dieudonné Dukundane a effectué une visite, le lundi 4 septembre 2023, au quartier Socarti en zone Kamenge. Il était accompagné du Maire de la ville de Bujumbura et de certains entrepreneurs. L’objectif était de leur montrer le terrain seulement pour que les discussions puissent continuer après.
Lors de sa visite, le ministre Dukundane a indiqué que dans le but d’arriver à la vision que le Burundi soit un pays émergent en 2040 et développé en 2060, il y a d’abord des indicateurs à atteindre. II a souligné que c’est dans cette optique qu’on a confectionné la politique du logement où on va construire des maisons en hauteur. Il a dit que dans les grandes villes comme Bujumbura et Gitega, on doit construire des maisons jusqu’à 4 niveaux. Mais, dans certaines localités de l’intérieur, il y aura des bâtiments qui ne seront pas en étages, ça dépendra des milieux. Il a indiqué que les sites qui vont abriter ces bâtiments à Bujumbura sont notamment Socarti et Kizingwe-Bihara, mais il y en a d’autres dans la plaine.
Au quartier Socarti, il y a déjà des terrassements. Le ministre Dukundane a fait savoir que dans un mois, le terrain sera très bien dégagé pour commencer les travaux. Il a dit qu’après la visite, ils vont continuer les discussions déjà entamées avec les entrepreneurs ou auprès des banques comme BHB et CRDB. Il a affirmé avoir reçu en audience un représentant de la Banque mondiale et celui de l’IFC avec qui les discussions ont porté sur le coût du financement des activités pour finaliser les conventions. Il a dit qu’ils vont faire appel à ceux qui se sont fait inscrire pour leur présenter un projet de contrat.
Le ministre en charge des infrastructures a rappelé que c’est un projet qui va s’étendre sur tout le pays tout en soulignant qu’il y a beaucoup de demandes des maisons, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il a également montré que ce projet présente des avantages à la population. Il a cité qu’il y a des charges qui seront moins ressenties que lorsqu’on veut construire dans sa parcelle : la parcelle qui est chère, la clôture, les puits, le portail, etc. qui sont à la charge de l’individu. Cette fois-ci, certaines charges seront partagées. Il a terminé en interpellant les nationaux, la diaspora, les étrangers, et tous ceux qui veulent, à soutenir ce programme national.
Alphonse Ncutinamagara
(Stagiaire)