
« Comme les enfants n’ont pas le même niveau, Abbé. Ndayisaba a dit qu’on les subdivise parfois en groupes selon leur âgé en les enseignants » (Photo Alphonse Ncutinamagara (Stagiaire)
Sous le thème : «Jeunesse, laissons construire notre paroisse-famille en s’instruisant et en s’entraidant mutuellement », la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga-Sud, à travers les groupes apostoliques paroissiaux et mouvements d’action catholiques (MAP et MAC) a décidé d’occuper utilement les élèves en vacances en les évangélisant et en les socialisant. Parmi les points à aborder, il y a la lutte contre le vagabondage et les drogues.
Après avoir pensé aux dangers auxquels la jeunesse se heurte, la paroisse Esprit de sagesse de Mutanga-Sud a organisé un encadrement des élèves en grandes vacances. Selon le vicaire de la paroisse, Abbé Derrick Ndayisaba, cette activité comporte une mission double: mission éducative et apostolique. Selon lui, c’est une occasion qui permet aux enfants des quartiers de différentes conditions de vie de se connaître et se familiariser les uns des autres. Selon cet Abbé Ndayisaba, il est difficile de gérer les enfants pendant les vacances. Comme ils sont inoccupés, ils s’adonnent facilement aux drogues et aux différents mauvais comportements. C’est ainsi un bon moment d’initier ces jeunes à la prière et de les enseigner davantage. A côté des enseignements religieux, ces enfants de différents âges apprennent à faire certaines activités de la vie quotidienne notamment le nettoyage, la technique de lavage des mains pour les petits, et le secourisme pour tout le monde. Il est prévu également des séances d’échange sur le tabagisme, l’alcool et la sexualité, comme l’a indiqué l’Abbé Ndayisaba.
Pour bien enseigner, les encadreurs des enfants vont se servir des films comme matériel didactique. Des séances dédiées à l’encadrement sportif seront aussi organisées. Ceux qui sont plus âgés joueront aussi des sketchs. Après quelques enseignements, l’abbé Ndayisaba a dit que les enfants font des compétitions en groupes. Comme les enfants n’ont pas le même âge, il a dit qu’on les subdivise parfois en groupes d’âgeen les enseignants. Il y a aussi ceux qui sont parfois portés sur le dos par leurs aînés, car ils sont encore très petits. Ces derniers sont difficiles à gérer.
A la question de savoir si cet encadrement est payant, l’abbé Ndayisaba a précisé qu’il est gratuit et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui fait que les enfants y répondent nombreux.
Alphonse Ncutinamagara (stagiaire)