
Il y'a tout un éventail de projets à réaliser ensemble, en vue de promouvoir l'accès aux produits d'alimentation et l'emprunte aquatique.
En marge de la deuxième édition du Sommet Russie-Afrique qui se tient du 27 au 28 juillet, le gouvernement du Burundi, représenté par le ministre en charge des affaires étrangères Albert Shingiro, a signé, le jeudi 27 juillet 2023, à Saint Petersbourg, un accord de coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire pour des fins spécifiques, avec Rosatom, une société russe représentée par le directeur général, Alexey Likhochev.
A côté de l’accord qui venait d’être signé, un mémorandum d’entente sur la coopération en matière de formation des cadres dans le domaine de l’industrie nucléaire au Burundi a également été signé. « Mon pays le Burundi a un déficit électrique. Nous avons choisi d’approcher Rosatom pour y apporter des solutions. Cela viendra comme une solution aux problèmes liés à l’insuffisance de l’énergie électrique au Burundi. Actuellement, avec douze millions d’habitants, 20% seulement de la population ont accès à l’électricité. Nous avons des centrales hydroélectriques, mais qui donnent peu de mégawatts. C’est une opportunité pour ceux qui aimeraient venir investir dans notre pays car, nous avons la volonté et des lois y relatives ont été promulguées pour qu’on puisse aller de l’avant », a souligné Ibrahim Uwizeye, ministre burundais en charge de l’énergie.
Améliorer les infrastructures nucléaires au Burundi
Sans l’autosuffisance énergétique, M. Uwizeye a affirmé qu’il serait illusoire de pouvoir développer le pays. « Développer la coopération via cet accord permettra au Burundi de commencer la mise en oeuvre pratique des projets de coopération spécifiques. Il s’agit de l’assistance à la création et à l’amélioration de l’infrastructure nucléaire au Burundi, la réglementation juridique dans le domaine de la sûreté nucléaire et radiologique, la mise en oeuvre de la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique, etc. », a souligné le ministre Uwizeye.
Quant à ce mémorandum d’entente, il a informé l’opinion publique que l’objectif fixé est de développer la coopération entre les deux parties sur le renforcement des capacités de l’inspection du travail de l’Etat, l’exercice du contrôle et de la surveillance de l’Etat sur le respect de la législation du travail et des exigences en matière de la sécurité et de la santé au travail, ainsi que d’introduire des outils numériques dans les activités du service public de l’emploi.
Promouvoir l’éducation nucléaire au Burundi, un des objectifs de Rosatom
« Chaque pays doit bien utiliser son énergie pour atteindre ses objectifs. Et l’exploitation de l’énergie nucléaire peut servir dans beaucoup de domaines. Elle constitue un capital. L’accès total à l’énergie nucléaire est aussi une solution importante pour chaque pays dans la relance de son développement socioéconomique. Les pays africains ont énormément besoin de l’aide pour promouvoir l’éducation nucléaire afin qu’ils procèdent à résoudre leurs propres problèmes sans aucune dépendance », a précisé M. Likhachev, directeur général de Rosatom.
Quant à la mise en place d’une technologie visant l’amélioration de la qualité de vie de la population, dans les différents pays d’Afrique, M. Likhachev a signalé que Rosatom a promis de collaborer avec tous les pays africains en vue de développer ce secteur, pour que chaque pays ait une souveraineté technologie que ce soit dans la médecine atomique, dans l’agriculture ou dans la fabrication des produits avec d’autres produits locaux.
Il y’a aussi tout un éventail de projets à réaliser ensemble en vue de promouvoir l’accès aux produits d’alimentation et l’emprunte aquatique.
Avit Ndayiragije
Yvette Irambona
A Saint Petersbourg en Russie