Le chef de l’Etat burundais a déjà annoncé la bonne vision du pays selon laquelle le Burundi doit être un pays émergent en 2040 et développé en 2060. Pour y parvenir, tout Burundais doit fournir des efforts pour travailler en vue d’accroître la production nationale. Certains jeunes de la commune Mutimbuzi ont déjà pris la décision d’accroître la production via la culture du riz, comme l’a confirmé Bonaventure Nsabimana, le représentant de ces jeunes. C’était lors d’un entretien qu’il a accordé à la presse quotidienne Le Renouveau du Burundi, le mardi 11 juillet 2023.
«Notre mission est de contribuer considérablement dans l’augmentation de la production nationale à travers la culture du riz». a-t-il indiqué. S’appuyant sur la volonté du chef de l’Etat selon laquelle le Burundi doit être un pays émergent en 2040 et développé en 2060, M. Nsabimana a indiqué que treize jeunes se sont mis ensemble pour contribuer dans cette bonne vision du chef de l’Etat. Partant de leurs efforts, ils ont pu avoir un terrain de 50 ares sur lequel ils cultivent le riz. Leur capacité de production peut aller jusqu’à 2,3 tonnes par saison. En outre, dans leurs perspectives, ils comptent étendre cette superficie pour devenir des fournisseurs nationaux du riz de bonne qualité. A la question de savoir leur apport spécial par rapport aux autres riziculteurs, il a annoncé que ces jeunes veulent privilégier la qualité afin que leur riz puisse être compétitif aux niveaux national, régional et international. Il estime que pour que le Burundi soit un pays développé, il devra privilégier la qualité dans sa production pour qu’il ne soit pas uniquement un marché d’écoulement de la sous-région mais plutôt une puissance exportatrice.
Quelques stratégies pour accroître davantage la production
Nsabimana a laissé entendre que dans le but d’accroître davantage la production, ces jeunes envisagent de renforcer la collaboration avec les techniciens agricoles ainsi que d’autres entrepreneurs pour renforcer leurs capacités. Un suivi rigoureux est aussi prévu. La contribution de la femme dans l’augmentation de la production a été également prise en compte, ce qui a fait que sur les treize associés, sept sont des femmes. Selon lui, ces jeunes sont déterminés à lutter contre la famine. Toutefois, M. Nsabimana a signalé que des défis liés à l’amélioration de la technologie, à l’insuffisance des fertilisants et de la superficie à cultiver persistent. Il sollicite ainsi un appui technique et financier pour que leur contribution dans l’augmentation de la production nationale s’améliore davantage.
Tharcisse Sibonkomezi