Comme l’a recommandé le chef de l’Etat, les ministres ayant la communication, la jeunesse et la fonction publique dans leurs attributions, ont animé conjointement, une réunion à l’intention de la population de la commune Mukaza. L’objectif était d’écouter les doléances des résidents de cette commune en vue de détecter les problèmes qu’ils rencontrent dans leurs domaines d’interventions et y apporter des solutions adéquates.
Parmi les questions adressées à la ministre en charge de la communication figurent celle de la formation sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC) au profit de la jeunesse, la question de savoir si la population burundaise peut suivre gratuitement les deux chaînes de la télévision nationale ainsi que celle relative à l’insuffisance des téléphones publics qui sont moins chers comparativement aux portables. Sur ces doléances et questions lui adressées, Mme Ndacayisaba, la ministre ayant la communication dans ses attributions a fait savoir qu’il est prévu la formation des jeunes sur les TICs et sur le bon usage des réseaux sociaux pour que la jeunesse burundaise puisse utiliser convenablement cette technologie. Un centre de formation sur les TICs, a-t-elle renchéri, sera prochainement érigé. Elle a en outre précisé que la société StarTimes et la Radio télévision nationale du Burundi (RTNB) ont leur propres conventions commerciales mais que tout un chacun peut suivre gratuitement la 1ère chaîne de la télévision. En outre, a-t-elle poursuivi, il ya une convention avec une autre société qui, bientôt, permettra de suivre gratuitement de ces deux chaînes de la RTNB. Concernant les téléphones publics, Mme Ndacayisaba a annoncé que le processus de renouvellement de l’Onatel est en cours, ce qui pourra ainsi augmenter cette voie téléphonique au profit de la population qui le souhaiterait.
Les départs en fonction publique sont remplacés
Parmi les questions adressées au ministre en charge de la fonction publique, certains habitants de la commune Mukaza ont soulevé leur inquiétude relative à l’insuffisance des employés dans certains services de l’Etat, due aux employés qui arrêtent leurs fonctions pour des raisons variées ou qui vont en retraite. Ils ont également soulevé la question relative à la perception, par les retraités, du salaire qu’ils percevaient quand ils étaient encore au service. Répondant aux questions de la population, M. Rusengwamihigo, ministre en charge de la fonction publique, a donné ses éclaircissements en disant que les ministères ayant la santé et l’éducation dans leurs attributions, qui englobent à peu près 90% des fonctionnaires de l’Etat burundais ont droit d’informer à la fonction publique les postes vacants. Cette dernière, a-t-il informé, n’a qu’à attribuer, sans tarder, le numéro matricule au remplaçant. A cet effet, M. Rusengwamihigo a tranquillisé la population que le ministère ne ménagera aucun effort pour suivre de près cette question afin qu’il y ait une amélioration remarquable dans les services de l’Etat. Il a enfin indiqué que ce qui a été recommandé par le chef de l’Etat sera exécuté.
Les artistes burundais sont mieux protégés
Les habitants qui étaient dans cette réunion ont voulu aussi savoir l’état des lieux de la protection des œuvres artistiques ainsi que la promotion des activités sportives au Burundi. Préoccupé par leurs doléances, M. Nibigira a annoncé que, dans notre pays, il y a déjà l’Office burundais des droits d’auteur et des droits voisins dont le rôle est de protéger les œuvres artistiques. Il a, à cet effet invité les artistes à mieux tisser de bonnes relations avec cet office et le contacter chaque fois que de besoin. Toutefois, il a déploré le comportement de certains artistes burundais qui ne songent pas aux mœurs burundaises dans leurs œuvres. Il les a interpellés à travailler conformément à la réglementation en vigueur au Burundi. S’agissant des activités sportives, M. Nibigira a confirmé que le ministère ayant la jeunesse dans ses attributions est en train de collaborer avec les différentes fédérations burundaises pour pouvoir identifier les talents de la jeunesse burundaise, afin de les promouvoir jusqu’au niveau international. Il a saisi cette occasion pour informer la population présente que le Burundi est en train de s’associer avec les autres pays de la Communauté est-africaine pour qu’il y ait un même canal de communication avec une même carte-sim afin de faciliter la communication au sein de cette communauté.
Tharcisse Sibonkomezi