Sous l’égide de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale Sabine Ntakarutimana, les députes se sont réunis, le lundi 24 mai 2023 en séance plénière, pour analyser et adopter le projet de loi portant ratification par la république du Burundi d’un accord général de coopération entre le gouvernement de la république du Burundi et celui de l’Etat d’Israël, ainsi qu’un accord de coopération dans le domaine du développement technologique et industriel entre le gouvernement de la république du Burundi et celui de la république de Tunisie.
« En ratifiant cet accord, le Burundi aura mis en œuvre la politique de la diplomatie économique ainsi que le maintien et le développent des liens d’amitiés et de coopération entre le Burundi et l’Etat d’Israël. Aussi, le Burundi aura en outre contribué à la mise en œuvre du thème du gouvernement burundais en matière agricole intitulé: «Agriculture, source de l’économie nationale». Ce sont là les propos de Dieudonné Dukundane, ministre en charge des infrastructures, qui était l’invité pour donner des éclaircissements sur ce projet de loi.
Le ministre Dukundane a aussi fait savoir que sur le plan de la politique extérieure, l’Israël et le Burundi ont toujours entretenu des relations de coopération au niveau des organisations internationales dont ils sont membres telles que, l’Organisation des Nations-unies dans le respect des principes et valeurs de chaque pays. Par ailleurs, les deux pays se soutiennent mutuellement pour promouvoir les candidatures de leurs ressortissants à la fonction publique internationale.
Dans ses offensives diplomatiques, le Burundi vise le transfert des technologies agricoles, le domaine de la défense et de la sécurité le domaine de l’éducation et celui de la santé.
Domaine technologique et industriel
Concernant l’accord de coopération dans le domaine du développement technologique et industriel entre le gouvernement de la république du Burundi et le gouvernement de la république de Tunisie, M. Dukundane a précisé que pour le Burundi, cet accord vient renforcer et diversifier sa coopération bilatérale avec la Tunisie, au profit des deux pays et des peuples frères. Il contribuera à la recherche des opportunités d’investissement dont les niveaux de rentabilité sont plus élevés.
Alors que le Burundi souhaite se doter des industries modernes, il est nécessaire de réaliser de nouveaux partenariats dans le domaine technologique et industriel pour contribuer de plus en plus à la croissance économique, à la compétitivité industrielle, etc. Aussi, les activités industrielles constituent une réponse puissante aux grands besoins d’aujourd’hui et de demain. Elles créent de nombreux emplois localisés aux qualifications diverses.
D’une manière générale, sans technologie, l’industrialisation ne se produit pas et sans industrialisation, il n’y a pas de développement. Il est donc opportun pour le Burundi de promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous, a-t-il conclu.
Après les éclaircissements du ministre en charge des infrastructures aux questions posées et l’adoption des amendements de fond et de forme, ces deux accords ont été adoptes à l’unanimité.
Yvette Irambona
