Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a rehaussé de sa présence les cérémonies du Forum national sur le développement qui se tient au palais des congrès de Kigobe du 20 au 21 avril 2023. Ce Forum est organisé sous le thème : « Pays émergent en 2040, pays développé en 2060 ». Plusieurs hautes autorités du Burundi, les organisations des Nations unies, la société civile et d’autres intervenants en matière du développement du Burundi ont participé dans ce forum.
Dans son discours de circonstance, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a indiqué que ce forum vient répondre aux soucis des Burundais, de voir tout le peuple participer, sans laisser personne derrière, à l’édification du Burundi. Il a précisé que ce forum est d’une importance capitale pour le pays, car il constitue un cadre privilégié d’échange et de dialogue entre les intellectuels burundais vivant aussi bien au pays qu’à l’étranger, désireux de contribuer au développement durable et inclusif du Burundi.
M. Ndayishimiye a fait savoir qu’il souhaite qu’à l’horizon 2040, le Burundi soit un pays paisible où chacun vit dans des conditions décentes, où personne ne meurt d’une cause évitable, avec une économie compétitive, tirée des secteurs agro-alimentaire et industriel à haute valeur ajoutée et par une exploitation minière au bénéfice de la société, le tout dans un environnement naturel préservé et avec la prise en compte du genre et de l’équité.
Il a rappelé qu’après le premier forum national sur le développement organisé en novembre 2021, le gouvernement du Burundi a organisé des séances d’échanges avec tous les intervenants en matière du développement économique.
Il a précisé que ce sont les opinions de ces derniers qui ont incité à choisir la vision d’émergence du Burundi en 2040 et de son développement en 2060.
Un changement de comportement pour réaliser la vision sur le développement en 2040
Pour arriver à cette vision, a expliqué le président de la République, nous avons besoin de changement de mentalités. Les autorités et toute la population doivent prendre les devants pour lutter contre la corruption, la malversation économique et ainsi la pauvreté.
Il a signalé que cette lutte est un combat continu. Pour ce faire, les Burundais doivent se défaire des vieilles mentalités en ayant une vision d’où ils veulent parvenir.
Dans ce cas, toute la population devrait s’atteler aux activités qui visent le développement du Burundi en exploitant la première source que Dieu leur a donnée qui est la terre cultivable.
Le chef de l’Etat a enfin saisi l’opportunité pour remercier tous les participants dans le forum national sur le développement. Il les a invités à travailler d’arrache-pied pour que la vision du Burundi sur le développement soit une réalité en 2040.
Rose Mpekerimana