Les trois ministres en charge de l’énergie, celui du Burundi, Ibrahim Uwizeye, celui du Rwanda Claver Gatete et celui de la République Unie de Tanzanie, Médard Kalemani se sont rencontrés le samedi 12 juin 2021 à Ngara en République Unie de Tanzanie. C’était dans le cadre de faire une évaluation sur l’ «étape déjà franchie dans la construction de la centrale hydroélectrique régionale de Rusumo que partageront ces trois pays. Les travaux sont à 80% de leurs réalisations et seront terminés avec la en fin de Décembre 2021.
Les trois autorités se sont premièrement dirigés vers le site où sont érigées des infrastructures de production de cette centrale hydroélectrique. A cet endroit, les rivières Ruvubu du Burundi, la rivière Kagera du Rwanda se rencontrent sur le territoire tanzanien pour former un site de production d’une énergie hydroélectrique à Rusumo qui atteindra 80 MW. Les trois pays auront à se partager cette énergie électrique et chacun aura 26,7 MW.
Ils se sont ensuite dirigés sur le site situé du coté du Rwanda, un site qui sera en charge de la distribution de cette électricité. Là, les trois ministres accompagnés de leurs techniciens sur terrain se sont rendus compte de l’état d’avancement des travaux et sont satisfaits des travaux réalisés.
Dans un point de presse, après la 12ème réunion du conseil de ces trois ministres, le ministre burundais Ibrahim Uwizeye a fait savoir que leur présence consistait à pousser davantage pour que les travaux se terminent dans les meilleurs délais. M. Uwizeye indique qu’il espère que ces travaux seront terminés avant la fin de l’année 2021. « Cette centrale hydroélectrique Rusumo Falls va nous donner de l’électricité qui sera partagée entre nos trois pays. Les travaux sont avancés et sont sur un niveau satisfaisant », dit-il. Le ministre Uwizeye rassure que les lignes entre ces trois pays sont déjà installées ainsi que les tunnels.
Quant aux avantages que le Burundi va tirer de cette électricité, le ministre Uwizeye dit que 26,7 MW de plus qui s’ajouteront à l’énergie déjà existante est énorme. « Cela va être un complément en énergie électrique ». Lui et ses homologues sont unanimes sur le fait que l’état d’avancement des travaux est satisfaisant. Signalons que le Burundi a passé le témoin au Rwanda après une année à la présidence du conseil des ministres en charge de l’énergie dans ce projet.