
M.Bangirinama a souligné que le suivi des entreprises est nécéssaire afin de garantir la qualité
A travers la direction générale de la science, la technologie et la recherche (DGSTR), le ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique (MENRS) organise, du 23 au 24 mars 2023 dans la province de Rutana, une rencontre entre les chercheurs et les innovateurs. C’est dans le cadre d’échanger les expériences entre les chercheurs et les innovateurs.
Selon le Secrétaire permanent au ministère en charge de l’éducation, Frédéric Bangirinama, les innovations sont basées sur les résultats de recherche. Pour ce, le ministère en charge de l’éducation est en train de voir comment promouvoir le transfert des résultats de recherche en terme d’innovation. Cela pour pouvoir fabriquer et servir autant de produits nécessaires à la population pour faire face aux défis actuels. M. Bangirinama a indiqué que l’étape franchie dans ce domaine est satisfaisant si on considère le départ mais aussi les priorités du ministère et les cibles que ce ministère s’est fixés d’ici 2027 dans son plan stratégique sectoriel.
Bangirinama a précisé que le ministère en charge de l’éducation a fait une tournée à travers tout le pays et le constat est que, sur terrain, il y a réellement des petites entreprises, des petites unités de production qui sont en train de montrer les capacités susceptibles d’impulser le développement. Cela se remarque dans les stands d’exposition qui étaient présents. Par exemple il y avait une petite entreprise de fabrication des mèches à base d’écorce de bananier, il y avait aussi une autre petite entreprise qui fabrique des chaussures communément appelé « Yeboyebo » qui sont importés normalement de la Chine, etc. Cela montre qu’il y a une volonté de valoriser les produits burundais, a-t-il renchérit. Ces petites entreprises qui sont en train de se développer vont diminuer l’importation de certains produits.
Le Secrétaire permanent au ministère en charge de l’éducation a souligné que, dans les perspectives d’avenir, est qu’à partir de ces prototypes qui sont en petits nombres puissent passer de l’étape de petites unités de production à une production de haute gamme qui est standardisé et augmenter ainsi la productivité. M. Bangirinama a signalé que la garantie de qualité va être une priorité. Pour cela, le Bureau burundais de normalisation et contrôle de qualité (BBN) est interpellé à suivre ces entreprises en collaboration avec les chercheurs burundais. Cela va permettre de connaître la saveur qui manque à ces produits afin qu’ils soient acceptables au niveau national, régional et international.
Bangirinama a indiqué que les centres de recherches sont déjà disponibles dans les différentes institutions d’enseignement supérieur et les innovateurs qui sont sur terrain.
Fidès Ndereyimana