
Les 120 femmes et filles certifiées ont également recu, chacune, une machine à coudre, ses accessoires et quelques matériels
Dans le cadre du projet « Autonomisation socio-économique des femmes vulnérables à travers l’entrepreneuriat et les pratiques vertes », Nacham Africa a octroyé, à l’issue d’une formation de 4 mois, des certificats, des machines à coudre et ses accessoires à 120 femmes et filles vulnérables. Le secrétaire permanent au ministère ayant la solidarité dans ses attributions, Pontien Hatungimana a qualifié la femme comme étant le poumon du développement.
« Le ministère ayant la solidarité dans ses attributions encourage tous les acteurs et partenaires qui développent des initiatives visant le développement inclusif », a indiqué M. Hatungimana. Le gouvernement du Burundi, a-t-il renchéri, est à l’œuvre pour sensibiliser la population à travailler pour atteindre l’objectif du président burundais selon lequel chaque bouche doit avoir à manger et chaque poche de l’argent.
Les partenaires du Burundi appelés à accompagner toujours le PND 2018-2027
Le directeur exécutif de Nacham Africa, Armand Ijimbere, a salué le soutien du gouvernement du Burundi aux organisations locales qui s’inscrivent dans le (PND 2018-2027). La représentante de l’Onu femmes et le directeur exécutif de Nacham Africa ont remercié l’ambassade des Etats-Unis au Burundi pour avoir soutenu cette initiative. « Ceci vient appuyer les efforts du gouvernement et s’alignent bien avec le Cadre de coopération du système des Nations unies au Burundi », a indiqué Clara Anyangwe, représentante de l’Onu femmes au Burundi. Le représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Judicaël Elidje a encouragé Nacham Africa afin de continuer à aider les vulnérables à retrouver le sourire suite à leur réintégration socio-économique.
Le secrétaire permanent au ministère en charge de la solidarité a demandé aux partenaires de prêter toujours main forte au gouvernement du Burundi et d’accompagner le Plan national de développement. La chargée d’affaires publiques à l’ambassade des Etats-Unis au Burundi, Mme Julie, a indiqué que son pays reste et restera aux côtés du Burundi dans le combat pour un développement durable et inclusif. D’ailleurs, pour la représentante de l’Onu femme, si l’on veut combattre les inégalités de genres, il faut continuer à appuyer les initiatives des femmes et des filles afin qu’elles sortent de la pauvreté et puissent contribuer autant que les hommes aux activités du ménage.
Les 120 femmes et filles appelées à diversifier les sources de revenus
Les intervenants au cours de ces cérémonies ont prodigué des conseils édifiants à ces femmes certifiées. Ces dernières ont été appelées à diversifier les sources de revenus, notamment de se lancer dans le commerce et l’agriculture. « Avec les conséquences des changements climatiques qui ne cessent de s’observer même ici au Burundi, diversifier les sources de revenus en pensant à d’autres secteurs dont l’artisanat constitue une alternative à l’exiguïté des terres et aux phénomènes liés aux changements climatiques». a indiqué Mme Anyangwe. Et d’ajouter « Vous venez d’acquérir des connaissances et du savoir-faire. Il vous revient de capitaliser les acquis, et arriver à une réelle autonomisation. Il faut continuer à aimer ce que vous faites ».
Mme Anyangwe a enfin indiqué qu’en contribuant à l’autonomisation des femmes et des filles, « vous aurez contribué au développement de toute la nation et à la réduction des inégalités liées au genre ».
Moïse Nkurunziza