La population environnante des champs de caféiers de l’Odeca apprécie positivement le projet de plantation caféicole. Cette population affirme qu’elle tire profit de ce projet sur plusieurs aspects. C’est du moins le contenu de l’entretien de cette population avec Le Renouveau du Burundi, lors de la récente descente du ministère en charge de l’agriculture et l’Office pour le développement du café au Burundi (Odeca) dans les provinces de Ruyigi et Cankuzo.
Les personnes des communes Nyabitsinda et Bweru de la province de Ruyigi et les communes Gisagara et Kigamba de la province de Cankuzo apprécient positivement le projet du gouvernement de la culture du café dans leurs localités. Leur appréciation est fondée sur le fait que la plupart de la main-d’œuvre de l’Odeca travaillant dans les plantations caféicoles et dans les chantiers de construction des usines de transformation du café, proviennent de ces entités administratives. En plus, ces gens disent que ces plantations leur serviront de modèle pour pratiquer cette culture industrielle.
«Je suis membre de la main-d’œuvre de l’Odeca. Ici, nous sommes en train de repiquer les plants de caféiers. Je salue ce projet car, non seulement travailler pour ce projet me permet d’obtenir de l’argent pour satisfaire certains de mes besoins, ces plantations des caféiers donnent à la population l’envie de cultiver cette plante pour leur développement », a laissé entendre Emmanuel Nkengurutse, chef de colline Kibungo de la zone Gitanga en commune Kigamba de la province de Cankuzo.
Le manque de plants des caféiers, un défi majeur pour la population
Certaines personnes ont affirmé qu’elles désirent se lancer dans la culture du café. Mais, le défi majeur est lié au manque de plants de caféiers. A cet effet, elles ont demandé à l’Odeca de leur octroyer des plants à cultiver dans leurs propres champs. Selon ces gens, cela leur permettra de contribuer à l’augmentation de la production du café et ainsi se développer et mettre en œuvre la vision du gouvernement où chaque bouche doit avoir à manger et chaque poche de l’argent.
Blandine Nzeyimana, une femme qui travaille dans les champs du café de l’Odeca a révélé que le fait de travailler dans ces plantations lui permettra d’acquérir des connaissances à utiliser dans la culture du café dans ses propres champs.
Face au défi lié au manque des plants de caféiers, l’assistant du ministre en charge de l’agriculture, Emmanuel Ndorimana, a tranquillisé la population en signalant que la multiplication des plants de caféiers figure parmi les préoccupations du gouvernement à travers l’Odeca. « C’est pour cette raison que nous avons demandé à l’Odeca de rendre disponible les plants de caféiers dans tout le pays pour que chaque agriculteur qui veut s’en approvisionner puisse en avoir facilement », a-t-il signalé.
Claude Hakizimana
