Les activités de clôture de la cinquième journée de la prière nationale d’action de grâce se sont poursuivies dans l’après-midi au terrain de football de Vumbi. Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye qui a rehaussé de sa présence cette séance a appelé la population à s’éloigner du péché.
« Le Burundi est désormais libérée de toutes les chaînes du mal qui l’enchainaient », a déclaré le chef de l’Etat lors de la clôture des activités de la cinquième journée de la prière nationale d’action de grâce. Il a ainsi fait savoir que la marche a été longue depuis l’an 2001 jusqu’à ce jour. Evariste Ndayishimiye a toutefois rappelé que les séances de molarisation spirituelles du jour ont été si importantes pour tout un chacun. Il a, à cet effet interpellé tout le monde à rester loin du péché car il peut tout détruire. Ce dernier a également appelé la jeunesse burundaise à faire tout son possible pour protéger le pays en leur conseillant de rester loin des mauvaises habitudes car le pays se construit à bas âge.
Le chef de l’Etat a aussi lancé un appel aux leaders à abandonner les pratiques de corruption, d’injustice. Il les a invités à s’occuper des tâches qui leur sont assignées pour le bien-être du pays et de la population. Selon lui, cette journée du vendredi 30 décembre 2022 est destinée à prier pour demander pardon à Dieu pour tous les mauvais actes perpétrés par les Burundais. Il a demandé de prier pour le sang des Burundais versés depuis l’époque royale. Une prière conduite par toutes les confessions religieuses a ainsi clôturé les activités.
La parole de Dieu est source de la force et du développement
Abbé Zabulon Nzimenya a pour sa part, sur base du thème choisi pour la semaine, indiqué que l’on ne devient pas bon serviteur à l’âge adulte. Il a ajouté que grandir avec une bonne éducation orientée vers le Seigneur aide quelqu’un à être un bon serviteur irréprochable. Il a appelé tout un chacun à accueillir la parole de Dieu car elle est la source de la force et du développement. Il a ainsi à travers ses enseignements interpellé les Burundais à se mettre à l’écart des habitudes ignobles.
Selon Abbé Nzimenya, l’ignorance peut changer tout un système en une médiocrité bien qu’il fût bon. Le pouvoir émane de Dieu et qui s’éloigne de Dieu est déchut avant même son mandat. Il a par ailleurs souligné que chacun naît avec l’envie naturelle d’être servi mais qu’un bon leader accepte d’être au service des autres.
Ce dernier a poursuivi indiquant que le leadership est une vocation. Il a aussi rappelé aux autorités que leurs devoirs est de servir la population tout en signalant que toute personne a le devoir quotidien de travailler.
Appel au respect des droits humains
« Dieu nous a créés pour le connaitre, l’aimer mais aussi travailler pour notre propre développement », a-t-il fait savoir. Selon toujours Abbé Nzimenya, Dieu nous a donné la terre pour la perfectionner avec le travail. Il a lancé un appel à tout Burundais au respect des droits humains en commençant par soi-même.
Les mauvaises habitudes bloquent quelqu’un au développement. Ainsi, la paresse, la débauche sexuelle dans tous ses angles, l’avidité des biens matériels, la sorcellerie, les tueries sont la source de l’impitoyabilité.
Les mauvaises habitudes peuvent détruire tout un système administratif
Abbé Zabulon Nzimenya a souligné que tout un système administratif peut être détruit à cause des mauvaises habitudes.
Il a alors fait savoir que la solution pour abandonner ces mauvaises pratiques est d’accepter un changement, être courtois, cultiver dans les Burundais les bonnes valeurs de conseils et conseiller les autres.
Il a interpellé la plus haute autorité à l’organisation de retraites spirituelles d’abord à l’intention des autorités et la population.
Laurent Mpundunziza