Le Fonds d’appui à la protection sociale au Burundi (FAPS), a organisé le mardi 13 décembre 2022, à Bujumbura, un atelier d’échanges et de mobilisation à l’intention des représentants des secteurs publics, privés et d’autres partenaires potentiels sur les effets multiplicateurs du financement de la protection sociale au Burundi. L’objet est de sensibiliser toutes les parties prenantes en vue de pouvoir canaliser tous les financements de la protection sociale au Burundi vers le FAPS.
Dans son discours, Pamphile Nsengiyumva, assistant du coordinateur national du FAPS, a fait savoir que cet atelier a pour objet d’évaluer les réalisations depuis sept ans de la création de ce Fonds d’appui à la protection sociale au Burundi, et proposer des perspectives d’avenir dans le but d’assurer une protection sociale totale pour tous. S’agissant des réalisations, M. Nsengiyumva a indiqué que le FAPS a déjà actuellement plus de douze milles personnes de différentes couches de notre société.
M. Nsengiyumva a ajouté que le FAPS a été créé dans le but de collecter tous les fonds nécessaires auprès des différentes parties prenantes afin de financer tous les programmes et projets de protection sociale initiés par le gouvernement du Burundi. Il a interpellé toutes les sociétés et personnes intéressées du secteur public et privé d’appuyer le FAPS afin de pouvoir réaliser ses principales missions.
Renforcer le FAPS pour financer les projets de l’Etat en la matière
Revenant sur les défis auxquels fait face le FAPS, M. Nsengiyumva a informé que dans les réalisations de ses missions en général et le financement des programmes et projets de protection sociale au Burundi en particulier, la contrainte budgétaire est l’un des principaux défis enregistrés durant les sept ans d’existence. Une situation qui freine, jusqu’aujourd’hui, le bon déroulement de leurs activités.
A cela, Pamphile. Nsengiyumva a précisé que des séances de renforcement des capacités et de sensibilisation sur l’importance de la protection sociale au Burundi seront organisées à l’intention de toutes les parties prenantes. « Nous allons engager tous nos efforts pour assurer la vie minimale des personnes retraitées, ainsi que des familles vulnérables dans notre pays », a-t-il dit tout en interpellant les personnes de bonne foi de commencer à assurer la protection sociale dans leurs localités respectives en s’entraidant les unes avec autres.
Avit Ndayiragije