L’université du Burundi (UB) en collaboration avec le Système des Nations unies (SNU) et la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) a organisé, ce jeudi 8 décembre 2022 au campus Mutanga, les portes ouvertes sur la célébration de la Journée des droits de l’Homme sous le thème « Découvrir ou redécouvrir la déclaration universelle des droits de l’homme». Elle est célébrée le 10 décembre de chaque année.
Comme l’a précisé le Recteur de l’UB, Audace Niyonzima, cette activité va contribuer à l’expansion des droits de l’Homme au sein de la communauté estudiantine de l’UB. « Je ne doute pas que nos étudiants, en particulier ceux du master complémentaire en droits de l’Homme vont non seulement enrichir les discussions, mais également se saisir du sujet dans leurs travaux académiques », a-t-il indiqué.
M. Niyonzima a laissé entendre que c’est le moment de remise en œuvre de la responsabilité de chacun, pour jouer son rôle de véritable pilier de la protection des droits de l’Homme dans le respect, la défense et la promotion de ces valeurs en tant que gage du monde. « Aux acteurs du monde académique, il est recommandé de mettre en perspective la place qu’occupent les droits de l’Homme dans les programmes de protection sociale au Burundi en général et à l’université du Burundi en particulier », a conclu le Recteur de l’UB.
S’engager dans le respect, la défense et la promotion de la dignité, liberté et justice
Au nom du SNU, Bamazi Kossi Tchaa a précisé que le thème de cette journée évoque des valeurs centrales aux droits de l’Homme qui caractérisent la personne humaine. Ce thème fait appel à toutes les nations, à tous les peuples et individus à s’engager dans le respect, la défense et la promotion de ces valeurs en tant que gage d’un monde épanoui. Pour lui, les portes ouvertes sont une reconnaissance du mouvement des droits de l’Homme et de la résolution pacifique des conflits. L’option de cette activité, a ajouté M. Kossi, est motivée par l’utilité de mettre en exergue les différentes dimensions des droits de l’Homme à travers le mandat des agences des Nations unies. Car c’est seulement une mise en œuvre holistique qui permet de valoriser toutes les catégories des droits de l’Homme (civils, culturels, économiques, politiques, sociaux, le droit au développement, etc.) et de prendre en compte la spécificité des différents groupes et individus (discrimination, torture, disparitions forcées, etc.).
Eliane Nduwimana