Le Premier ministre, Gervais Ndirakobuca, et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, qui ont représenté le gouvernement du Burundi d’une part, et d’autre part le coordonnateur résident des systèmes des nations unies au Burundi, les représentants des différentes agences des Nations unies dont FAO, OIM,OMS, Pam, Onu-sida, Onu-femmes, Pnud, UNFPA ,Unicef, d’autre part ,ont procédé le samedi 3 décembre 2022, à la signature du plan-cadre de coopération pour le développement durable entre le gouvernement du Burundi et les systèmes des Nations unies 2023-2027 . Ce plan -cadre a pour objectif de parvenir à une société burundaise plus prospère, inclusive et résiliente d’ici 2027
Dans son discours, le Premier ministre Gervais Ndirakobuca a fait savoir que ce plan – cadre de coopération servira de feuille de route commune pour que les partenaires au développement du Burundi accompagnent le Burundi de façon cohésive, collaborative, efficace et efficiente. Pour le gouvernement du Burundi, cette efficacité devra se traduire par un impact visible dans tous les secteurs d’activités et par une transformation positive des conditions de vie de la population burundaise sans laisser personne de côté.
Il a aussi indiqué que ce plan – cadre a pour objectif de parvenir à une société burundaise plus prospère, inclusive et résiliente d’ici 2027. Il a été structuré et développé sur cinq piliers à savoir l’établissement des systèmes alimentaires inclusifs et durables, le renforcement de la gouvernance et une économie plus diversifiée et inclusive, le renforcement du système de protection sociale pour qu’il réponde aux besoins de tous, un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base pour tous, la gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux impacts du changement climatique et aux autres chocs.
Travailler à l’unission
M. Ndirakobuca n’a pas manqué de préciser que toutes les parties prenantes devront travailler de façon unie, et sous le leadership du gouvernement du Burundi, dans la mise en œuvre de ce plan-cadre de coopération. Il a demandé l’implication de la société civile, les universités tant publiques que privées, le parlement, le secteur privé, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin d’exploiter au mieux les forces et de travailler à l’unisson. S’agissant de sa mise en œuvre, le Premier ministre a fait savoir qu’on attend de voir se concrétiser toutes les promesses qu’il contient, pour le Burundi et ses populations, notamment celles qui se trouvent en situation de vulnérabilité ou de marginalité comme les déplacés internes suite aux différents chocs inhérents aux catastrophes naturels .Il a aussi cité les réfugiés, les adolescents, les enfants, les jeunes, les femmes, les filles, les personnes âgées, les membres de la communauté Batwa ainsi que les personnes vivant avec handicap.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement Albert Shingiro qui assure la coordination de ce chantier a proposé que, pour faciliter la mise en œuvre de ce document, tous les ministères doivent mettre en place des cellules sous forme de task force afin de penser ensuite monter des projets en fonction des 5 résultats déclinés dans ce concept et sur qui se fonde l’esprit de celui – ci . Comme ce travail nécessitera de profondes connaissances en matière de planification stratégique et bien d’autres sciences connexes, il a sollicité l’appui et l’accompagnement des Nations unies par des formations adéquates afin d’être à la hauteur de la tâche.
Le coordonnateur résident du système des Nations unies, Damien Mama a, pour sa part, indiqué que la mise en œuvre de ce plan-cadre devra privilégier des approches multipartenaires et multisectorielles dans l’élaboration des programmes et projets parfaitement alignés au plan cadre de coopération, la mobilisation des ressources y compris des financements de type nouveau. Cela pour atteindre les objectifs du PND 2018-2027 et les ODD.
Emelyne Iradukunda