La Première dame du Burundi, Angéline Ndayishimiye, est rentrée ce dimanche 4 décembre 2022 d’une mission qu’elle avait effectuée au Niger et au Japon où elle a participé dans différentes réunions. Elle a eu également l’occasion d’échanger avec d’autres Premières dames des pays africains notamment sur comment soutenir la femme africaine.
A sa descente d’avion, la Première dame, Angeline Ndayishimiye, a indiqué à la presse qu’elle s’est d’abord rendue au Niger où elle a visité la fondation Nuru appartenant à la Première dame du Niger. Elle y a visité également un centre appelé «Niger lait» appartement à une femme leader de ce pays. Ce centre s’occupe de la transformation du lait en fromage et d’autres produits à l’aide des nouvelles technologies. Les déchets issus du lait sont utilisés dans la fertilisation du sol. Après usage, les cartons, les sachets ou autres emballages sont retournés au centre où ils sont mélangés avec du sable pour être transformé en dalettes, pavées ou des couvertures de toilettes. Cette femme a promis de venir au Burundi pour échanger cette expérience avec les femmes burundaises qui auront l’idée de créer un tel centre.
Les femmes africaines n’ont pas de connaissance suffisante en TIC
Concernant le forum du haut niveau des femmes transformatrices, elle a indiqué qu’il y a eu des échanges d’idées avec d’autres participantes y compris les Premières Dames qui étaient présentes. Comme défis, on a constaté qu’en afrique, là où il y a beaucoup d’usines, il n’y a ni d’électricité ni de connexion internet. On a montré également que les femmes africaines n’ont pas de connaissances suffisantes en rapport avec les technologies de l’information et de la communication. Elle a fait remarquer que ce forum a été d’une grande importance pour les Premières dames qui étaient présentes car elles ont échangé sur comment elles peuvent soutenir la femme africaine. Dans ce même pays, Angéline Ndayishimiye a fait savoir qu’elle a visité un orphelinat du gouvernement qui héberge les enfants de 0 à 6 ans. En tant que présidente de la fondation Bonne action Umugiraneza, elle a donné sa contribution pour soutenir la prise en charge de ses enfants. Elle aussi a visité l’hôpital du gouvernement qui s’occupe du traitement du cancer à l’aide de la radiothérapie ou de la chimiothérapie. Cet hôpital a promis de renforcer les capacités des médecins burundais qui seront intéressés.
Lutter contre la malnutrition chez les enfants
Après le Niger, la Première Dame s’est ensuite rendue au Japon où elle a participé au sommet d’échanges économiques des femmes d’Asie, du Pacifique, et d’Afrique. Le sommet était centré sur la lutte contre les catastrophes dus aux changements climatiques et qui sont à la source de la malnutrition des enfants. Dans ce sommet, l’Afrique était la plus concernée et on a échangé sur comment lutter contre les catastrophes dus aux changements climatiques et comment lutter contre la malnutrition des enfants. Le sommet a été une occasion de présenter ce qu’on fait dans notre pays le Burundi et de faire connaître le pays. Elle a rencontré également le représentant de Nerica (New Rice for Africa) qui s’occupe de la production du riz et soutient les pays Africains dans la riziculture. Après échanges, il a promis de venir au Burundi pour soutenir le secteur rizicole. Mme Ndayishimiye a également rencontré le ministre de la justice et le Premier ministre de ce pays. Ces derniers ont accepté de soutenir l’Afrique pour renforcer les relations et l’unité entre l’Afrique et le Japon. Au cours de cette visite, Angéline Ndayishimiye a planté un arbre, symbolisant les relations entre l’Afrique et le Japon. C’est un symbole qui montre également que les femmes contribuent dans la protection de l’environnement et peuvent lutter contre les catastrophes dus aux changements climatiques.
Emelyne Iradukunda