La Fédération de football du Burundi (FFB) a organisé, du 31 octobre au 4 novembre 2022, dans les enceintes du Centre technique national, une formation à l’intention de 25 entraîneurs de football (24 hommes et 1 dame), niveau licence B Caf. L’objectif clé de cette formation est de renforcer les compétences des entraîneurs de football en vue d’améliorer la qualité du jeu du football burundais au niveau de toutes les catégories des championnats de la FFB.
«Au niveau du football, nous avons quatre niveaux d’entraîneurs. Les entraîneurs de licence D, les licenciés C, les licenciés B et les licenciés A. Au niveau de la CAF (Confédération africaine de football), on n’a pas encore organisé les licences professionnelles. Cette formation de licence B est subdivisée en quatre modules. Le premier module a été organisé du 29 août au 2 septembre 2022. Ce vendredi 4 novembre, on a clôturé le deuxième module. Le troisième aura lieu du 25 au 29 novembre et le dernier sera organisé du 5 au 9 décembre 2022. Après ces quatre modules, les bénéficiaires vont passer un test d’évaluation sur lequel la Caf va se baser pour octoyer des diplômes selon la note obtenue», a indiqué Alphonse Kanega, le responsable des formations au sein de la FFB.
Critères de participation
Pour avoir accès à cette formation, M. Kanega a fait savoir que l’entraîneur doit remplir les conditions suivantes: être entraîneur au niveau de la première ou deuxième division, être capable de bien s’exprimer en français et avoir un ordinateur portable. Par rapport aux attentes, M.Kanega a fait savoir que la FFB s’attend à ce que le niveau des joueurs monte et que la qualité du jeu s’améliore.
Il a déploré le fait qu’il y a une seule dame qui a participé à cette formation, à savoir Belyse Nininahazwe, mais garantitqu’au niveau de la direction technique, on a commencé à promouvoir la formation des femmes. «Il y a même une formation qui a été organisée au mois de juillet uniquement pour les filles débutantes précisément les anciennes joueuses ou celles passionnées par le football mais, l’idéale est que dans 3 ou 4 ans, les équipes féminines ne manquent pas d’entraîneurs féminins.
Quant à Daniella Niyibimenya, ancienne coach de l’équipe nationale féminine, licence A CAF (instructrice élite Caf), elle interpelle les filles à avoir cette passion du sport en général et du football féminin en particulier afin d’embrasser la carrière d’entraîneur sans problème. Malheureusement, beaucoup d’entre les anciennes joueuses n’ont pas été à l’école. Comme le coaching exige un niveau intellectuel, il y en a qui se limitent au grassroot (niveau de la licence D) seulement. Je les invite alors à éviter la panique parce que les portes sont ouvertes pour tout le monde. La peur tue ! Il faut donc la surmonter», a-t-elle déclaré en remerciant l’instructeur FIFA/Caf, Dominique Niyonzima pour son sacrifice.
Olivier Nishirimbere
