Le Premier ministre Gervais Ndirakobuca invite tout un chacun à développer le secteur agricole, l’une des voies pour lutter contre la pauvreté et la malnutrition. « Car, dit-il, sans autosuffisance alimentaire, pas de développement, pas d’indépendance réelle».
Lors de la célébration de la journée internationale de l’alimentation et l’agriculture (JMA) le 25 Octobre 2022, le Premier ministre Gervais Ndirakobuca a fait savoir que plus 84% cent de la population burundaise vit de l’agriculture. C’est pour cette raison, dit-il, qu’il ne faut laisser personne de côté, chacun est appelé à améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie.
Beaucoup de projets en exécution
Pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent, le ministère ayant l’agriculture dans ses attributions est en train de mettre en exécution beaucoup de projets, a précisé M. Ndirakobuca.
Ces projets sont notamment, la fertilisation des terres. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement est en train de redynamiser l’élevage à travers la stabulation permanente pour avoir une fumure organique suffisante. Le gouvernement facilite à la population l’accès à l’engrais chimique à bas prix, sans oublier la chaux pour diminuer l’acidité du sol, a-t-il indiqué. Selon M. Ndirakobuca, le gouvernement ne ménage aucun effort dans la lutte contre l’érosion, octroi du bétail de qualité aux nécessiteux, la sensibilisation de la population sur les techniques d’irrigation, et le développement des coopératives.
Les défis ne manquent pas
M. Ndirakobuca a souligné que malgré les efforts fournis par l’État, des défis ne manquent pas. Il a cité, entre autres, « la fumure et les semences sélectionnées en quantité insuffisante, les maladies des animaux domestiques et les conséquences néfastes dues aux changements climatiques », a-t-il indiqué.
A cet effet, exhorte M. Ndirakobuca, personne ne doit rester les bras croisés. « Nous sommes tous, ordonne-t-il, appelés à protéger l’environnement en plantant des arbres surtout sur les collines dénudées, respecter l’espace entre la rivière et les lieux cultivés en n’y plantant des arbres et les herbes fixatrices du sol ».
Il a interpellé les agronomes à se lever et enseigner la population comment pratiquer l’agriculture moderne afin d’améliorer la production et par conséquent la nutrition. Aux partenaires appuyant le gouvernement dans ce secteur, il leur demande d’appuyer remarquablement les personnes à faible revenus.
Donathe Ndayisenga