Le chef de bureau de l’information et des communications à la Présidence de la république du Burundi, Willy Nyamitwe, a rencontré les youtubeurs, le lundi 24 mai 2021. C’était une occasion d’échanger sur les contraintes qu’éprouvent ces derniers dans l’exercice de leur métier. Ils sont appelés à travailler dans le respect de la loi pour éviter les désagréments.
Dans la rencontre de ce lundi, les youtubeurs exposent le problème d’accès aux sources d’information. En effet, disent-ils, quand une personne apprend qu’il s’agit des journalistes qui travaillent dans le secteur privé, elle ne donne pas l’accès aux sources. Ils souhaitent que le gouvernement apporte un appui dans le cadre de faciliter leur travail, notamment par la mise en place d’une loi spécifique y relative. Dans ces conditions, il serait souhaitable que ces youtubeurs soient catégorisés, chacun selon le secteur dans lequel il travaille. Ils insistent sur les demandes d’agrément sans issue favorable et rapide qu’ils introduisent au Conseil national de la communication.
La loi est dynamique
Willy Nyamitwe a indiqué que la question de respect de la loi est incontournable. Cependant, si on remarque qu’elle n’est pas claire sur ce point, elle serait révisée. Il félicite ces youtubeurs d’ avoir créé leur propre emploi. Cela rentre dans la mise œuvre du souhait du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent. Il les a également félicités pour le développement du tourisme grâce à leur travail. Il rassure que les services de la présidence sont là pour accompagner les actions de lutte contre la pauvreté comme le souhaite le chef de l’Etat. Il a invité ces youtubeurs à être fiers que publier une belle image du pays .
Le chargé d’analyser les diffusions des médias, Pontien Karimwabo, a rassuré que les préoccupations de ces youtubeurs en rapport avec les missions du CNC sur l’agrément seront soumises à l’autorité compétente. Il a d’ailleurs donné le numéro de téléphone whatsapp 79 707 777 qui a été mis en place pour recevoir les doléances et les signalements de l’un ou l’autre cas qui n’est pas commode.
Alfred Nimbona