
Déo Hakizimana conseille les pays de la région des Grands lacs de privillégier les dialogues pour résoudre les problèmes en faveur des guerres
Le Centre indépendant de recherche et d’initiative pour le dialogue (Cirid) a animé, le lundi 22 août 2022, une conférence de presse sur la lettre ouverte du 20 août 1988 adressée au président de la république du Burundi de cette époque. Déo Hakizimana, représentant du Cirid au Burundi a fait savoir que cette période était caractérisée par l’insécurité surtout dans la région des communes Ntega et Marangara respectivement des provinces Kirundo et Ngozi. Il témoigne que ladite lettre a pu changer la situation et demande aux pays principalement de la région des Grands lacs, de toujours valoriser des séances de dialogue en défaveur des guerres.
M.Hakizimana indique que de cette lettre avait un triple objectif. Le premier était de pousser le président de cette époque à mettre fin aux massacres et arrestations arbitraires des uns et des autres. Le second, dit-il, le poussait à user de son pouvoir pour nommer une commission multiethnique représentant la population. Le troisième était d’exhorter le président à mettre en place des représentations multiethniques dans toutes les institutions.
Partant de l’analyse de l’image du Burundi d’aujourd’hui, M. Hakizimana a fait savoir que ladite lettre commence à produire des effets positifs. Et cela, signale-t-il, grâce aux dialogues. Il saisit cette occasion pour interpeller les pays de la région des grands lacs de toujours privilégier à mettre sur la table les problèmes et trouver des solutions adéquates ensemble au lieu de recourir à la guerre.
M. Hakizimana n’a pas manqué de signaler que, durant cette période, la situation socio-économique était difficile et a engendré des inégalités et des injustices sociales.
Donathe Ndayisenga