
Les petits métiers ne concernent pas seulement aux non instruits
Les petits métiers contribuent beaucoup dans le développement du pays. C’est pourquoi leur valorisation est indispensable dans l’objectif d’atteindre le développement durable. Aussi, tout un chacun est interpellé à soutenir les petits métiers pour un bon avenir du pays.
Salomé Niyibogora est une femme qui exerce le métier de vannerie depuis son enfance. Elle a indiqué que l’étape déjà franchie dans son autonomisation grâce à ce métier est satisfaisante. Elle a ajouté que son métier s’est amélioré grâce à l’appui de l’Association des femmes entrepreneur du Burundi (Afab). Cette dernière l’a formé avec d’autres femmes sur le comportement des entrepreneurs, c’est-à-dire l’attitude à prendre devant les clients mais aussi sur l’importance de payer les taxes, etc. « Grâce aux enseignements de l’Afab, nous avons pu valoriser nos métiers », a-t-elle renchérit.
Mme Niyibogora a souligné que les femmes contribuent beaucoup dans le développement familial grâce petits métiers. C’est pourquoi les femmes devraient prendre les devants dans la valorisation de leurs métiers afin d’atteindre leur autonomisation. Mme Niyibogora a précisé que pour valoriser son métier, elle a pris l’initiative d’initier les jeunes à la vannerie. , Pour pérenniser ce métier, il est très important de commencer par enseigner les enfants. Notre interlocutrice a souligné qu’il y a un gain de se regrouper en association pour ceux qui exercent les mêmes métiers. Car, l’association permet d’échanger les expériences. « Dans la vannerie, nos clients ont besoin des innovations, c’est pourquoi nous devons se mettre ensemble pour créer des nouveaux modèles ».
Toutefois, Mme Niyibogora a indiqué qu’il y a encore des lacunes en ce qui concerne la promotion des métiers au Burundi. Il y a encore ceux qui dénigrent les métiers, et c’est pour cela qu’elle a interpellé tout un chacun de soutenir les métiers. Ces derniers contribuent au développement du pays. Elle a ajouté que des séances de sensibilisation à l’endroit des jeunes s’avèrent nécessaires afin qu’ils s’intéressent beaucoup plus aux métiers pour réduire le taux de chômage au Burundi. Elle a interpellé aussi les parents à sensibiliser leurs enfants à aimer les métiers dès le bas âge car certains pensent que les métiers concernent les non instruits.
Fides Ndereyimana