Du 21 au 23 mars 2022, le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage en collaboration avec l’usine de fertilisants organo-minéraux industries (Fomi) va entamer la campagne de distribution des fertilisants aux agriculteurs. Cela a été annoncé, le vendredi 18 mars 2022, par le ministre en charge de l’agriculture, Déo Guide Rurema dans un point de presse après une réunion de concertation avec les cadres de Fomi.
Le ministre Rurema a fait savoir qu’au cours de cette saison culturale B 2022, il y a eu beaucoup de lamentations exprimées par les agriculteurs qui n’ont pas reçu les quantités d’engrais qu’ils avaient commandées surtout les types d’engrais « Totahaza» et « Imbura ». Il a signifié que cette insuffisance de fertilisants est dû à l’appel du gouvernement qui a incité tout Burundais d’investir beaucoup plus dans le secteur agricole. Cela a fait qu’il y ait une forte demande d’intrants surtout en engrais. Face à cette situation, le ministère en charge de l’agriculture en collaboration avec l’usine fomi va organiser une campagne de distribution des fertilisants à partir de ce lundi 21 mars jusqu’au mercredi 23 mars 2022.
Eviter les spéculations des commerçants
M. Rurema a précisé que pour la distribution des fertilisants, le ministère en charge de l’agriculture va identifier et donner les fertilisants aux agriculteurs qui en ont besoin pour éviter les spéculations des commerçants qui les stockent pour les vendre à un prix élevé par après. Le ministre en charge de l’agriculture demande l’appui habituel du ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique pour que ces fertilisants soient distribués aux vrais bénéficiaires.
Ainsi, le ministre Rurema a souligné que les procès-verbaux de distribution de fertilisants seront signés par le représentant de l’administration, le représentant du Mineagrie et le représentant de l’usine Fomi. Dans la plaine de l’Imbo, l’équipe technique descendra dans les marais pour se rendre compte de l’état phénologique des champs et identifier les propriétaires afin de livrer la quantité correspondante à la superficie du champ. Dans les autres régions, la méthodologie sera la même et la responsabilité sera confiée aux cadres du ministère en charge de l’agriculture et l’administration locale.
Fidès Ndereyimana