Faire resurgir des talents cachés dans la jeunesse burundaise, dans les différents secteurs de la vie nationale est l’un des moyens de promouvoir l’innovation dans notre pays. Même si elle n’a pas encore atteint un niveau satisfaisant, actuellement, en se rendant compte de la réalité sur terrain, les jeunes burundais commencent à beaucoup évoluer. Telles sont les affirmations d’Ernest Niyonzima, l’administrateur de la commune urbaine de Ntahangwa, en Mairie de Bujumbura.
Pour ce qui est de l’innovation, M. Niyonzima a informé que cette dernière désigne l’introduction sur le marché d’un produit ou d’un procédé nouveau tout significativement amélioré par rapport au précédent. L’innovation est également un processus d’influence qui conduit au changement social. Elle n’est pas seulement technologique, mais également elle est aussi sociale. Au niveau économique, l’innovation consiste à appliquer une découverte à la sphère de la production qu’il s’agisse de l’agriculture, de l’industrie, de l’environnement, du transport ou de la santé.
« Etant donné que la culture burundaise ne considère pas l’entrepreneur comme un choix de caractère promotionnel, cela freine la croissance entrepreneuriale dans ce pays. Cependant, des initiatives sont entreprises par le gouvernement pour encourager la créativité et l’innovation. Et cela a débuté lentement, et aujourd’hui on commence à cueillir des fruits », a indiqué l’administrateur de la commune Ntahangwa. Ce dernier salue également l’initiative de former des jeunes entrepreneurs sur différentes techniques en rapport avec l’innovation. Il faut que ces jeunes puissent se former mutuellement.
Des obstacles ne manquent pas
Malgré les différents efforts consentis par le gouvernement, dans le cadre de la valorisation de l’entrepreneuriat, M. Niyonzima a informé que des obstacles ont été observés à l’endroit de la jeunesse burundaise. Il a notamment cité l’absence de culture entrepreneuriale des Burundais et la mentalité sur l’entrepreneuriat. Il a expliqué que ces derniers obstacles freinent et hantent les nouvelles initiatives de nos jeunes.
Mais, M. Niyonzima a fait savoir que le gouvernement a déjà fait beaucoup d’efforts pour faire face à certains défis financiers que rencontrent les jeunes burundais dans l’amélioration de l’innovation. « La Banque d’investissement pour les jeunes (Bije) qui s’est donné comme objectif de soutenir les initiatives des jeunes burundais en matière de l’entrepreneuriat et de l’innovation est maintenant opérationnelle. Il est temps que nos jeunes en profitent dans le but de réaliser leurs rêves en matière de l’innovation », a enfin insisté M. Niyonzima.
Avit Ndayiragije