A l’occasion de la célébration du 59è anniversaire de l’indépendance du Burundi, nous avons approché, le mercredi 23 juin 2021, le directeur général des Publications de presse burundaise (PPB), Nathan Ntahondi, pour nous enquérir de l’état des lieux de l’autonomisation du Burundi à la gestion de ses affaires internes .
Le Burundi est réellement indépendant dit, M. Ntahondi. Selon lui, aujourd’hui le pays est gouverné par des dirigeants nationaux élus par le peuple. Avec l’indépendance, le Burundi gère ses affaires internes et la politique repose sur un régime démocratique à plusieurs partis politiques où chacun s’exprime librement. M. Ntahondi indique qu’il n’y a pas d’étrangers qui gouvernent mais que c’est la gouvernance du peuple par le peuple. Et d’ajouter que les Burundais ont toutes les raisons de célébrer leur indépendance chaque année car ils l’ont obtenue au prix d’immenses sacrifices. Notre source appelle tous les citoyens à soutenir cette indépendance partout où ils se trouvent à travers un travail bien accompli et les encourage à rester patriotes.
Concernant la sauvegarde et la consolidation de l’indépendance, le directeur général des PPB parle de certaines dividendes dont jouissent les Burundais. C’est notamment le fait que le pays parvient à financer presque la totalité du budget de l’Etat. Les moyens financiers utilisés proviennent des efforts des Burundais qui ont prouvé à la face du monde qu’ils sont capables de financer les élections générales sans une aide étrangère.
Les médias contribuent beaucoup plus à la sauvegarde de l’indépendance
Nathan Ntahondi affirme qu’actuellement, il y a un pas important qui a été franchi dans le développement du monde des médias. Pour lui, avant l’indépendance, il y avait peu de journaux et de stations de radios. Même ceux qui existaient travaillaient pour l’intérêt du colonisateur, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les médias contribuent beaucoup dans la promotion de tous les secteurs de la vie nationale car les médias indépendants sont des outils du développement économique. En ce qui concerne les PPB, Nathan Ntahondi réaffirme que les journaux « Le Renouveau » et « Ubumwe» ont participé à la désintoxication de l’opinion face aux rumeurs déstabilisatrices lancées à propos de la situation du Burundi en temps de crise. Tout cela dans le cadre de sauvegarder l’intégrité territoriale, la paix et la sécurité. C’est dans ce contexte que M. Ntahondi demande aux abonnés du journal « Le Renouveau » de suivre en temps réel l’actualité nationale publiée à travers le nouveau produit qui est « Le renouveau digital.» Un site consultable même sur les téléphones mobiles !
Marie Rose Rwaramaze