L’Association des industriels du Burundi (AIB) a procédé, le vendredi 6 août 2021 au lancement des activités de la 4e édition du salon industriel qui se déroulera du 26 au 28 août 2021 autour du thème central : « Un secteur industriel dynamique et responsable, engagé dans l’accroissement des exportations et la création d’emplois ». Selon le président de l’AIB, Olivier Suguru, le salon industriel constitue un appel lancé aux potentiels partenaires du Burundi.
Au cours de cette activité, le président de l’AIB, Olivier Suguru, indique que le salon industriel est à caractère régional. Il a pour objectif de rassembler tous les professionnels de l’industrie burundaise avec ceux de la sous-région ainsi que ceux du reste du monde. Ce salon sera l’occasion d’échanger leurs expériences, explorer les opportunités d’investissements, conclure des partenariats et s’informer mutuellement des tendances de ce secteur.
M. Suguru signale que les industriels, les petites et moyennes entreprises (PME) et les coopératives auront l’occasion de présenter leurs produits au public élargi d’une part et de nouer les relations d’affaires avec les différents opérateurs économiques d’autre part. Ils essaieront également d’adopter les solutions aux préoccupations des industries locales qui seront soulevées à travers les séances de conférence-débats sur les thématiques essentiellement orientées vers les exportations et la création d’emplois
Transformation structurelle de l’économie
Le président de l’AIB fait savoir que le secteur de l’industrie est d’une grande importance économique de par sa contribution substantielle à la production intérieure, la création d’emplois, l’accroissement des revenus des ménages et la réduction de la pauvreté. C’est ainsi que pour cette année, le thème choisi s’accorde avec la politique nationale d’industrialisation. Celle-ci stipule que sa mission principale est de bâtir, d’ici en 2027, un secteur industriel dynamique compétitif, et diversifié en tant qu’élément de transformation structurelle de l’économie et de création de nouveaux emplois décents. Cette politique a pour objectif spécifique d’augmenter la part des produits manufacturés dans les exportations intra régionales de 11,4% en 2015 à 23% en 2027.
Selon M. Suguru, il reviendra au secteur industriel de contribuer de plus en plus à soutenir la croissance globale de l’économie et à résoudre les problèmes structurels de chômage et de la balance de paiements. «Notre pays possède un potentiel non négligeable de réserves minières qui pourraient soutenir la croissance économique par la diversification des exploitations et partant, de chercher des marchés étrangers.
Le manufacturier occupant le reste de l’industriel
Il s’ensuit le secteur manufacturier occupe le reste du secteur industriel. Pour M. Suguru, c’est une activité encore sous développée nécessitant des investissements privés importants et le soutien des pouvoirs à l’étape d’exportation. Ce processus requiert des investissements dans l’innovation, dans la transformation du simple jus qu’à la transformation à haute technologie.
Le président de l’AIB fait savoir que le salon industriel constitue aussi un appel aux potentiels partenaires du Burundi pour mieux appuyer et structurer l’industrie du Burundi.
Ezéchiel Misigaro
Sylvain Alungumwalya (stagiaire)