Le 13 avril de chaque année, la presse écrite «Le Renouveau du Burundi» célèbre l’anniversaire de son existence. C’est pour cette raison que ce journal va souffler le dimanche 13 avril 2025 ses 47è bougies. Pour mieux célébrer cet anniversaire, ce journal a fait une interview avec une ancienne journaliste Alice Kwigize qui a raconté son parcours accompli dans ce medium.

Alice Kwigize a d’abord souhaité un joyeux anniversaire à tout le personnel du journal «Le Renouveau du Burundi», à ceux qui ont créé ce journal, à ceux qui y ont travaillé, qui sont à la retraite ou auprès du tout puissant, à tout le personnel de la Direction Générale des Publications de Presse Burundaise ainsi qu’aux lecteurs. Elle leur remercie d’avoir contribué dans la consolidation de l’édifice et ceux qui sont partis, elle leur souhaite que la terre leur soit légère.
Après cela, Mme Kwigize présente alors le parcours de sa carrière. «C’est en date du 12 aout 1989 quandj’ai commencé à prester à la Direction Générale des Publications de presse Burundaise. J’ai été affectée comme journaliste au département de la documentation qui éditait mensuellement en français qui, au début s’appelait «le Burundi en image», puis par la suite a changé de nom pour être «Le Burundi en Magazine». En 1994 j’ai quitté le département de la documentation pour aller prester au journal «Le Renouveau du Burundi». J’ai travaillé dans la rubrique santé qui me tenait à cœur et j’ai eu des succès jusqu’à ce que je reçoive des lecteurs qui m’encourageaient et me proposaient des sujets à traiter sur la santé. A part de parle-moi docteur que j’aimais traiter, je traitais aussi les sujets du genre qui m’intéressaient beaucoup. Même si je travaillais avec entrain, j’ai trouvé que le travail de ce journal n’était pas facile car on travaille sous la pression en donnant du sujet journalier. Après cela j’ai passé d’une simple journaliste à la directrice du quotidien «Le Renouveau du Burundi» en juin 2009. Cette promotion m’a fort surpris de même que mon entourage familial. En entendant cette nouvelle, j’avais paniqué car je me demandais si j’allais être à la hauteur de cette tâche. Dieu merci que j’ai pu encadrer une vingtaine de journalistes et une dizaine de gens constituant le personnel d’appui dont les correcteurs et les opérateurs. J’avais peur aussi si je pourrais coordonner des travaux jusqu’à sortir cinq numéro du Renouveau par semaine. »
Conseils aux nouveaux journalistes
Quant à Mme Kwigize, elle insiste que les nouveaux journalistes doivent aimer ce métier car il est passionnant. «Beaucoup de journalistes viennent comme ceux qui sont en attente pour aller travailler ailleurs. Dans ce cas, ils vont donner un travail de moindre effort et on trouve dans un article un niveau de français très bas. Il faut alors qu’il y ait une concentration rigoureuse pour sortir un article bien soigné. Pour terminer, elle ajoute que les nouveaux journalistes soient compétents et vigilants dans le but de ne pas penser que les correcteurs vont contribuer dans la correction de leurs articles», dit-t-elle.
Elie Niyoyitungira (stagiaire)