Le journaliste Serges Gahungu a consacré 39 ans de carrière ininterrompue au quotidien Le Renouveau du Burundi, successivement en tant que rédacteur et correcteur. En ce jour d’anniversaire, il réaffirme son attachement indéfectible à cette institution et son engagement envers la relève.

« Le 47e anniversaire du quotidien Le Renouveau est une occasion qui me touche particulièrement. Après avoir consacré une grande partie de ma vie à cette institution, il m’est difficile d’imaginer une rupture totale. Couper le cordon ombilical? Loin de moi cette idée. Le Renouveau du Burundi a été bien plus qu’un employeur ; il a été une école, un foyer et une mission» a souligné M. Gahungu.
Au fil des décennies, j’ai vu défiler des générations de journalistes, chacun apportant sa pierre à l’édifice de l’information, façonnant l’histoire à travers les mots. Aujourd’hui, bien que retraité, je demeure à la disposition de mes jeunes confrères et consœurs, non pas par nostalgie, mais par conviction. Transmettre, accompagner et inspirer la nouvelle génération est pour moi une responsabilité naturelle, un prolongement de mon engagement envers la presse, a-t-il ajouté.
Dans un monde où l’information se réinvente sans cesse, où les défis du journalisme évoluent à une vitesse vertigineuse, Le Renouveau du Burundi reste un pilier, une référence. Son histoire est riche, son avenir prometteur. Il appartient aux jeunes journalistes d’y inscrire leur empreinte, de préserver l’essence du métier tout en l’adaptant aux réalités d’aujourd’hui d’après toujours Serges Gahungu.
A cette noble institution, à tous ceux qui y ont contribué et à ceux qui continuent de le faire vivre, je souhaite un heureux 47e anniversaire. Que Le Renouveau du Burundi demeure une source d’information crédible, un vecteur d’éveil et un symbole de professionnalisme pour les générations à venir.»
Dans son témoignage, notre interlocuteur demeure à la disposition de ses jeunes confrères et consœurs, convaincus que transmettre, accompagner et inspirer la nouvelle génération est pour lui une responsabilité naturelle, un prolongement de son engagement envers la presse. Une expérience qui pourrait inspirer les autres retraités.
Jean Marie Ndayisenga (stagiaire)