Les jeunes adolescents ont besoin d’un encadrement de proximité pour développer leur autonomie. C’est dans ce cadre que l’Association des catalyseurs du développement communautaire(Acadec) ne ménage aucun effort pour permettre aux adolescents de s’occuper utilement pendant les vacances. Alexandre Nkengurutse, représentant légal de cette association souligne que l’objectif poursuivie est la construction d’un avenir sain et inclusif en faveur des jeunes burundais. Il nous a indiquée le jeudi 29 août 2024 à Bujumbura.
Selon M. Nkengurutse, bien que l’adolescence soit un moment de croissance et de potentiel exceptionnel, elle peut comporter aussi des risques pouvant se répercuter sur l’avenir de l’adolescent. Ce dernier a ainsi besoin d’un accompagnement qui lui permettrait de franchir des étapes clés de son développement. C’est dans ce cadre que l’Acadec est déterminée à assurer un encadrement à l’endroit des adolescents en vue de leur permettre d’opérer un meilleur choix des leurs bas âges. Actuellement, cette association organise des formations sur la santé sexuelle et reproductive en vue de prévenir aux jeunes adolescents les risques qui pourraient avoir un impact immense sur leur avenir. Selon M. Nkengurutse, un adolescent qui abandonne l’école peut devenir un obstacle pour le développement du pays dans la mesure où il se précipite de fonder son foyer ce qui entraine une démographie galopante. Le Burundi a ainsi besoin des jeunes intellectuels dotées d’un savoir-faire pour développer leur pays. Pour y parvenir, ils doivent plutôt, selon lui, se concentrer sur leur curus scolaire au lieu de se livrer à une mauvaise conduite. Il indique que ces adolescents bénéficient également une formation sur la conception et la réalisation de petits projets pour qu’ils grandissent avec des notions entrepreneuriales. Il espère qu’une telle stratégie leur permettra de devenir meilleurs contributeurs dans l’augmentation de la production burundaise.
Poursuivre ses encadrements en milieux scolaires
Nkengurutse fait savoir que l’encadrement des adolescents devrait se faire quotidiennement, qu’ils soient en vacances ou en milieux scolaires. A cet effet, il dit que cette association compte collaborer avec les écoles pour poursuivre ses formations en milieux scolaires et dans la mesure du possible, dans tout le pays. Toutefois, l’insuffisance de partenaires financiers demeure une entrave à leur noble mission. Il invite l’Etat et autres partenaires intéressées à apporter leur appui à l’Acadec en vue de promouvoir une éducation inclusive au Burundi.
Tharcisse Sibonkomezi