Le Vice-président de la république du Burundi, Prosper Bazombaza accompagné du ministre de l’Environnement de l’agriculture et de l’élevage, Calinie Mbarushimana a effectué une visite, dans la matinée du 30 octobre 2025, à la Cogerco(Compagnie de gérance de coton) . L’objectif de cette visite est de voir les travaux qui sont en train d’être exécutés et de les appuyer, afin d’accroître le rendement.

Prosper Bazombanza a prodigué des conseils aux employés de cette entreprise, afin d’augmenter la production. Il n’a pas manqué d’inviter tout un chacun à fournir beaucoup d’efforts pour être compétitif sur le marché international, afin d’avoir les devises dont le pays a besoin.
Vestine Nyandwi, directeur général de la Cogerco, a indiqué que cette usine publique a été créée en 1947 sous le nom de Comité de gérance des réserves cotonnières assurant le rôle de société communautaire pour le Congo, le Rwanda et le Burundi.
Mme Nyandwi a indiqué aussi que la Cogerco est composée de trois directions qui sont la direction agronomique, la direction industrielle et la direction administrative et financière. La Cogerco a plusieurs missions notamment la promotion de la culture cotonnière , l’encadrement et le suivi des planteurs dans toutes les zones cotonnières tant à l’Imbo que dans les zones d’extension à savoir le Moso et Nyanza-Lac, la collecte de la production du coton graine suivie de sa transformation en coton fibre, la commercialisation de la fibre et les dérivés du coton aux marchés local et extérieur .
Mme. Nyandwi a fait savoir qu’au cours de cette campagne de collecte, d’achat et d’usinage 2024-2025, une production totale estimative de 1 800 tonnes de coton graine est attendue sur une superficie de 3 000 hectares. Elle a indiqué aussi qu’une quantité de coton graine de 553 035 tonnes est déjà collectée, achetée à crédit et usinée. Pour la prochaine campagne 2025-2026, la superficie projetée à être emblavées est de 3 000 hectares.
Elle a précisé aussi que la Cogerco a plusieurs défis qui l’handicapent. Parmi ces défis figurent le manque d’appuis financiers pour assurer l’investissement et le fonctionnement de l’entreprise, le manque de matériel roulant de supervision, de suivi et d’encadrement (véhicules et motos) et d’autres.
Fidèle Hatangimana

 
         
        