Le Burundi sera à la tête de la CEEAC pour un mandat de cinq ans
Le vice-président de la république du Burundi est rentré, le lundi 9 juin 2025, d’une mission de travail qu’il avait effectuée à Malabo en république de Guinée équatoriale. Prosper Bazombanza avait représenté le chef de l’État burundais, Evariste Ndayishimiye dans le 26e sommet ordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). M. Bazombanza a informé qu’à partir du mois d’août 2025, le Burundi sera à tête de cette communauté pour un mandat de cinq ans.

A l’arrivée à l’aéroport international Melchior Ndadaye, Prosper Bazombanza, vice-président de la république du Burundi, a fait savoir que dans cette mission de travail, il avait représenté le chef de l’Etat burundais dans les assises du 26e sommet ordinaire des Etats membres de la CEEAC. Au cours de ce sommet des chefs d’Etats et de gouvernements, M. Bazombanza a indiqué qu’ils ont fait l’évaluation des activités qui se sont déroulées sous le mandat d’exercice du président de la Guinée équatoriale.
Le Vice-président de la République a ajouté qu’ils ont eu l’occasion de faire des nouvelles recommandations, surtout en revenant sur le respect strict des échéances concernant la fin des mandats pour les organes qui entrent en fonction pour ladite communauté. « A ce titre, nous avons pu défendre, avec une voie ferme, qu’au 31 août 2025, il y’aura le début d’un nouveau mandat du président de la communauté. Et le président devrait être un Burundais, car, c’est le tour de notre pays pour présider cette communauté », a informé M. Bazombanza.
Il a affirmé que cette recommandation a été acceptée, et que le nom d’un nouveau candidat burundais pour diriger la CEEAC parviendra à la commission sortante très prochainement et par voie diplomatique.
Une nouvelle forme de contribution adoptée
Au cours de ces assises du 26e sommet de la CEEAC, le vice-président de la République a mentionné qu’un autre point a attiré une grande attention de tous les conférenciers. Il s’agissait principalement de l’apurement de toutes les arriérés, avant le 31 décembre 2025. « Et avec le 1er janvier 2026, nous pourrons nous engager résolument vers la mise en place d’une Contribution spéciale qu’on a appelée la contribution communautaire d’intégration (CCI), qui devrait permettre d’aller vers le développement en une seule voie de tous les pays de la communauté.
Avit Ndayiragije