Du 24 au 28 mai 2021, le Burundi accueille la réunion des experts du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afriques centrale dont l’ouverture s’est tenue dans la municipalité de Bujumbura, capitale économique du Burundi, le mardi 25 mai 2021. Il s’agit d’une réunion d’échanges sur les questions de sécurité affectant la région. A l’ordre du jour, la revue de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale, le suivi de la situation au Tchad, de la République centrafricaine et de la Guinée équatoriale etc.
Dans son mot d’ouverture, Isidore Ntirampeba, Premier vice-président du comité et représentant du Burundi a chaleureusement accueilli différentes délégations des pays membres et leur a souhaité bon séjour à Bujumbura. Il a de ce fait, rappelé aux délégations présentes les défis auxquels font face les Etats membres du comité notamment la question de l’activisme des groupes armés et autres mouvements terroristes et les tensions liées aux processus électoraux etc. A cela, il a ajouté les points à l’ordre des débats lors des réunions à savoir: La revue de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale, la situation au Tchad, RCA et la Guinée équatoriale, l’extrémisme violent et terrorisme en Afrique centrale, le désarmement, la piraterie et sécurité maritime, la gestion des élections, la mise en œuvre de l’agenda femme, paix et sécurité et la situation des droits de l’Homme en Afrique centrale ainsi que l’examen de la situation financière du comité.
La contribution du Burundi est capitale dans la sous région
Après la présentation des points à l’ordre du débat, il a été l’occasion de changement du bureau du comité. La présidence du comité est revenue au Burundi qui va l’assurer pour un mandat de six mois succédant à la Guinée équatoriale. Isidore Ntirampeba, président entrant du comité, a fait savoir que l’accession du Burundi à la présidence du comité marque un signe d’une gouvernance démocratique. Il a fait savoir que le comité a été créé pour trouver des solutions aux défis de sécurité et autres questions y relatives non pas individuellement comme pays mais ensemble comme sous région car ces questions ne se limitent pas nécessairement au sein de nos frontières. Cela étant, la contribution du Burundi est d’une importance capitale dans la sous région compte tenu du passé vécu. Il a indiqué que le Burundi partage alors son expérience dans la gestion des problèmes liés à la sécurité dans la région. Et pour pouvoir arriver à l’objectif de stabiliser la sous région, il faut conjuguer les efforts afin de trouver des solutions sans entraves aux questions de développement socio-économique.
Cependant, M. Ntirampeba a souligné qu’assurer la présidence du comité est une plus value pour le Burundi. C’est un des moyens de redonner encore une fois, une autre nouvelle image du pays sur la scène internationale. «Nous allons profiter de cette opportunité pour renforcer amplement la collaboration avec d’autres Etats afin de faire régner la sécurité dans la sous région», a dit M. Ntirampeba. Plus encore, rehausser lesdites réunions du comité en cette période restaure la confiance et attire la communauté internationale et les opérateurs économiques à vouloir investir au Burundi. Il a enfin promis qu’ils vont travailler avec zèle afin de bien assurer la position occupée et pouvoir montrer les objectifs atteints à la fin du mandat.
Laurent Mpundunziza