Trois jours avant le départ d’une délégation des représentants de plus d’une vingtaine des partis politiques au Burundi vers la République populaire de Chine, l’ambassade de la Chine au Burundi a organisé, au soir du jeudi 22 août 2024, une réception dédiée à ces politiques. Le représentant de la délégation burundaise, le secrétaire général adjoint du parti au pouvoir, Cyriaque Nshimirimana et l’ambassadrice de la Chine au Burundi, Zhao Jiangping ont mis en évidence des relations d’amitié et de coopérations de longue date qui existent entre ces deux pays amis.
Une coopération d’exemplarité aux résultats éminemment positifs La coopération sino-burundaise, vieille de plus de 60 ans est actuellement au bon fixe. Le secrétaire général adjoint du parti au pouvoir au Burundi, Cyriaque Nshimirimimana s’est en réjoui. Il a salué des « relations de longue date nourries par des approches de solidarité internationale et du développement que les deux pays ne cessent de s’appuyer mutuellement dans une coopération gagnant-gagant ». L’ambassadrice Zhao Jiangping a abondé dans le même sens. « Cette année, les interactions entre la Chine et le Burundi dans divers domaines, y compris les échanges entre les partis politiques, ont été fortement rétablies et élargies. Jusqu’à présent, près de 200 Burundais de tous les horizons, comme les médias, la médecine, les affaires étrangères et les organisations non gouvernementales etc., sont allés en Chine pour participer aux différents séminaires ». Et d’ajouter « Ce samedi, les 25 présidents, secrétaires généraux ainsi que représentants des partis politiques se rendront bientôt en Chine pour participer à un séminaire sur l’expérience du développement de la Chine qui couvrira la revitalisation rurale, la réduction de la pauvreté, la bonne gouvernance, l’entrepreneuriat des jeunes, etc». Parlant de l’importance de la participation de ces vingt cinq politiques dans ce seminaire, M. Nshimirimana a rappelé une vérité. « Tous les partis politiques militent pour le bien-être de la population et le développement du Burundi ». Elle n’a pas manqué de conseiller ses coéquipiers d’être unis et solidaires, attentifs et observateurs pour que pendant les dix jours de séminaire ils puissent avoir une base d’idées.
Le choix de la Chine, un bon choix
Renforcer les échanges et l’apprentissage mutuel de l’expérience chinoise contribue à approfondir l’amitié traditionnelle entre la Chine et le Burundi. « Au cours de plus de 60 ans depuis l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, la Chine reste fermement au côté du Burundi à ses moments les plus durs, pour s’opposer aux ingérences étrangères. Et le Burundi appuie toujours la Chine sur les questions relevant des intérêts vitaux. La Chine est disposée à entretenir des contacts et interactions amicaux avec divers partis politiques burundais afin de promouvoir la coopération par les échanges et d’obtenir des résultats gagnant-gagnant par le partage, à promouvoir conjointement le développement de nos relations bilatérales et le bien-être de nos deux peuples », a expliqué Zhao Jiangping. Cimentant cette affirmation, M. Nshimirimana n’a pas mâché les mots. Pour lui, le choix de la Chine est bon parce qu’il n’y a pas très longtemps que ce pays se classait parmi les pays en émergence et aujourd’hui se distingue par son développement spectaculaire dans les domaines multiples et variés. « Il nous faut alors tirer des leçons de ceux qui ont bien réussi pour prendre les bonnes initiatives qui ont fait que la Chine réussisse »
Moïse Nkurunziza